Author: | Patrice de Plunkett | ISBN: | 9782259239394 |
Publisher: | Plon (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | Plon (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Patrice de Plunkett |
ISBN: | 9782259239394 |
Publisher: | Plon (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | Plon (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Le monde est livré au bulldozer du capitalisme financier et de son idéologie, l'ultralibéralisme, qui saccagent les sociétés humaines comme une mécanique aveugle. La politique n'y résiste pas : les dirigeants capitulent (quoi qu'ils en disent). La droite et la gauche se confondent. On démonte la République. À l'extérieur, on nous fabrique une fausse Europe aux ordres des marchés (et on lui sacrifie notre souveraineté). À l'intérieur, on nous fabrique une fausse démocratie confisquée par les experts (et on pousse le peuple à ne se soucier de rien). La société n'y résiste pas non plus. Panne de la famille, panne de l'école, panne de la citoyenneté, panne de la conscience nationale ; toutes nos pannes fin-de-siècle sont provoquées, ou aggravées, par la société de marché, et par son attitude (après moi le déluge) qui rend la vie absurde. Citoyen ordinaire, parlant à tous les citoyens ordinaires, je pose la question : faut-il accepter ce qui se passe ? Le peuple de droite (dont je suis issu) ne peut pas croire que l'économique suffit à tout. Le peuple de gauche ne peut pas croire que les discours officiels - qui cachent une démission - suffisent à répondre aux brutalités du marché mondial. C'est ce qui donne envie de faire la révolution : la France et l'Europe sont dans un engrenage dont il faut sortir ; sans insurrection de notre part, ce monde sera invivable ; il faut retrouver la liberté d'agir, retrouver l'arme du politique, bousculer ce qui barre notre avenir — et rouvrir les portes de l'Histoire.
Le monde est livré au bulldozer du capitalisme financier et de son idéologie, l'ultralibéralisme, qui saccagent les sociétés humaines comme une mécanique aveugle. La politique n'y résiste pas : les dirigeants capitulent (quoi qu'ils en disent). La droite et la gauche se confondent. On démonte la République. À l'extérieur, on nous fabrique une fausse Europe aux ordres des marchés (et on lui sacrifie notre souveraineté). À l'intérieur, on nous fabrique une fausse démocratie confisquée par les experts (et on pousse le peuple à ne se soucier de rien). La société n'y résiste pas non plus. Panne de la famille, panne de l'école, panne de la citoyenneté, panne de la conscience nationale ; toutes nos pannes fin-de-siècle sont provoquées, ou aggravées, par la société de marché, et par son attitude (après moi le déluge) qui rend la vie absurde. Citoyen ordinaire, parlant à tous les citoyens ordinaires, je pose la question : faut-il accepter ce qui se passe ? Le peuple de droite (dont je suis issu) ne peut pas croire que l'économique suffit à tout. Le peuple de gauche ne peut pas croire que les discours officiels - qui cachent une démission - suffisent à répondre aux brutalités du marché mondial. C'est ce qui donne envie de faire la révolution : la France et l'Europe sont dans un engrenage dont il faut sortir ; sans insurrection de notre part, ce monde sera invivable ; il faut retrouver la liberté d'agir, retrouver l'arme du politique, bousculer ce qui barre notre avenir — et rouvrir les portes de l'Histoire.