Author: | Laure Conan | ISBN: | 1230001378061 |
Publisher: | Martine Dubouil | Publication: | September 26, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Laure Conan |
ISBN: | 1230001378061 |
Publisher: | Martine Dubouil |
Publication: | September 26, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Mme Seton (Élisabeth-Anna Bayley) naquit à New-York, en 1774, de Richard Bayley, cadet d’une noble famille d’Angleterre, et de Catherine Charlton, fille d’un ministre anglican.
Son père devait arriver au plus haut rang dans la profession médicale, mais sa mère mourut fort jeune.
Élisabeth n’avait pas encore trois ans quand elle la perdit et toutes ses affections se reportèrent sur son père.[1]
Richard Bayley avait une rare élévation de caractère. Chirurgien très distingué, savant illustre, il n’en restait pas moins de la race des aimants, des dévoués, et le malheur de sa fille rendit sa sollicitude plus inquiète et plus tendre.
L’enfant avait toutes les grâces, les dons les plus rares, les plus charmants, et sa pensée s’envolait comme naturellement vers l’autre vie.
Elle avait quatre ans quand elle perdit sa petite sœur Catherine, qui n’en avait que deux.
Après l’avoir vu mettre dans son cercueil[2], Élisabeth alla s’asseoir sur l’un des degrés du seuil de la maison et y resta longtemps, silencieuse, les yeux fixés au ciel
« Eh quoi ! lui dit quelqu’un, la petite Kitty — que vous aimiez tant — est morte et vous ne pleurez point !
— Non, répondit-elle, parce que Kitty est au ciel. Je voudrais bien pouvoir aussi aller au ciel avec maman. »....
Extrait :
Mme Seton (Élisabeth-Anna Bayley) naquit à New-York, en 1774, de Richard Bayley, cadet d’une noble famille d’Angleterre, et de Catherine Charlton, fille d’un ministre anglican.
Son père devait arriver au plus haut rang dans la profession médicale, mais sa mère mourut fort jeune.
Élisabeth n’avait pas encore trois ans quand elle la perdit et toutes ses affections se reportèrent sur son père.[1]
Richard Bayley avait une rare élévation de caractère. Chirurgien très distingué, savant illustre, il n’en restait pas moins de la race des aimants, des dévoués, et le malheur de sa fille rendit sa sollicitude plus inquiète et plus tendre.
L’enfant avait toutes les grâces, les dons les plus rares, les plus charmants, et sa pensée s’envolait comme naturellement vers l’autre vie.
Elle avait quatre ans quand elle perdit sa petite sœur Catherine, qui n’en avait que deux.
Après l’avoir vu mettre dans son cercueil[2], Élisabeth alla s’asseoir sur l’un des degrés du seuil de la maison et y resta longtemps, silencieuse, les yeux fixés au ciel
« Eh quoi ! lui dit quelqu’un, la petite Kitty — que vous aimiez tant — est morte et vous ne pleurez point !
— Non, répondit-elle, parce que Kitty est au ciel. Je voudrais bien pouvoir aussi aller au ciel avec maman. »....