Author: | Charles Dickens | ISBN: | 1230000303689 |
Publisher: | PRB | Publication: | February 21, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens |
ISBN: | 1230000303689 |
Publisher: | PRB |
Publication: | February 21, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Barnabé Rudge est un roman historique du grand romancier anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
L'action du roman concerne un ancien meurtre perpétré dans une petite ville non loin de Londres, sur quoi se greffent, quelque vingt-cinq ans après, les émeutes anti-catholiques dites Gordon Riots, conduites par Lord George Gordon, qui, du 2 au 10 juin 1780 à Londres, ont provoqué de très importants dégâts et fait de nombreuses victimes.
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
En une soirée de tempête de l'année 1775, sont réunis autour de l'âtre, à l'auberge du Maypole, à environ douze miles de Londres à l'orée de la forêt d'Epping, John Willet, tenancier de l'établissement, et trois de ses amis. Parmi eux, Solomon Daisy, qui raconte à un étranger de passage l'histoire, bien connue du village, du meurtre de Reuben Haredale vingt-deux ans plus tôt, au jour près. C'était le propriétaire du Warren, belle propriété des environs, où habitent désormais son frère Geoffrey Haredale et Emma Haredale, sa fille, nièce du précédent. Le jardinier et le majordome de Reuben ont disparu après le crime et ont été naturellement suspectés ; plus tard, un corps a été découvert au fond d'une fosse dans un état tel que seuls ses vêtements et ses bijoux ont permis de l'identifier comme celui du majordome. Le jardinier, quant à lui, n'a jamais été revu et est généralement considéré comme étant le double meurtrier...
Extrait :
Il y avait en 1775, sur la lisière de la forêt d’Epping, à une distance d’environ douze milles de Londres (en mesurant du Standard dans Cornhill, ou plutôt de l’endroit sur lequel ou près duquel le Standard avait accoutumé d’être aux temps jadis), un établissement public appelé le Maypole comme pouvaient le voir tous ceux des voyageurs qui ne savaient ni lire ni écrire (et, il y a soixante-six ans, il n’y avait pas besoin d’être voyageur pour se trouver dans ce cas-là), en regardant l’emblème dressé sur le bas côté de la route en face dudit établissement. Ce n’est pas que cet emblème eût les nobles proportions des maypoles plantés d’ordinaire dans les anciens temps ; mais ce n’en était pas moins un beau jeune frêne, de trente pieds de haut et droit comme n’importe quelle flèche qu’un arbalétrier de la yeomanry d’Angleterre ait jamais pu tirer.
Le Maypole était un vieux bâtiment avec plus de bouts de chevron sur le pignon qu’un désœuvré ne se soucierait d’en compter par un jour de soleil ; avec de grandes cheminées en zigzag d’où il semblait que la fumée elle-même ne pouvait sortir, quoi qu’elle en eût, que sous des formes naturellement fantastiques, grâce à sa tortueuse ascension ; enfin avec de vastes écuries, sombres, tombant en ruine, et vides. Cette habitation passait pour avoir été construite a l’époque de Henry VIII, et il existait une légende comme quoi non-seulement la reine Élisabeth, durant une excursion de chasse, avait couché là une nuit, dans une certaine chambre à boiseries de chêne avec fenêtre à large embrasure, mais encore comme quoi le lendemain, debout sur un montoir devant la porte, un pied à l’étrier, la vierge monarque avait donné deçà et delà force coups de poing et force soufflets à un pauvre page pour quelque négligence dans son service...
Barnabé Rudge est un roman historique du grand romancier anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
L'action du roman concerne un ancien meurtre perpétré dans une petite ville non loin de Londres, sur quoi se greffent, quelque vingt-cinq ans après, les émeutes anti-catholiques dites Gordon Riots, conduites par Lord George Gordon, qui, du 2 au 10 juin 1780 à Londres, ont provoqué de très importants dégâts et fait de nombreuses victimes.
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
En une soirée de tempête de l'année 1775, sont réunis autour de l'âtre, à l'auberge du Maypole, à environ douze miles de Londres à l'orée de la forêt d'Epping, John Willet, tenancier de l'établissement, et trois de ses amis. Parmi eux, Solomon Daisy, qui raconte à un étranger de passage l'histoire, bien connue du village, du meurtre de Reuben Haredale vingt-deux ans plus tôt, au jour près. C'était le propriétaire du Warren, belle propriété des environs, où habitent désormais son frère Geoffrey Haredale et Emma Haredale, sa fille, nièce du précédent. Le jardinier et le majordome de Reuben ont disparu après le crime et ont été naturellement suspectés ; plus tard, un corps a été découvert au fond d'une fosse dans un état tel que seuls ses vêtements et ses bijoux ont permis de l'identifier comme celui du majordome. Le jardinier, quant à lui, n'a jamais été revu et est généralement considéré comme étant le double meurtrier...
Extrait :
Il y avait en 1775, sur la lisière de la forêt d’Epping, à une distance d’environ douze milles de Londres (en mesurant du Standard dans Cornhill, ou plutôt de l’endroit sur lequel ou près duquel le Standard avait accoutumé d’être aux temps jadis), un établissement public appelé le Maypole comme pouvaient le voir tous ceux des voyageurs qui ne savaient ni lire ni écrire (et, il y a soixante-six ans, il n’y avait pas besoin d’être voyageur pour se trouver dans ce cas-là), en regardant l’emblème dressé sur le bas côté de la route en face dudit établissement. Ce n’est pas que cet emblème eût les nobles proportions des maypoles plantés d’ordinaire dans les anciens temps ; mais ce n’en était pas moins un beau jeune frêne, de trente pieds de haut et droit comme n’importe quelle flèche qu’un arbalétrier de la yeomanry d’Angleterre ait jamais pu tirer.
Le Maypole était un vieux bâtiment avec plus de bouts de chevron sur le pignon qu’un désœuvré ne se soucierait d’en compter par un jour de soleil ; avec de grandes cheminées en zigzag d’où il semblait que la fumée elle-même ne pouvait sortir, quoi qu’elle en eût, que sous des formes naturellement fantastiques, grâce à sa tortueuse ascension ; enfin avec de vastes écuries, sombres, tombant en ruine, et vides. Cette habitation passait pour avoir été construite a l’époque de Henry VIII, et il existait une légende comme quoi non-seulement la reine Élisabeth, durant une excursion de chasse, avait couché là une nuit, dans une certaine chambre à boiseries de chêne avec fenêtre à large embrasure, mais encore comme quoi le lendemain, debout sur un montoir devant la porte, un pied à l’étrier, la vierge monarque avait donné deçà et delà force coups de poing et force soufflets à un pauvre page pour quelque négligence dans son service...