Author: | Charles Dickens, Henriette Loreau, Paul Lorain | ISBN: | 1230003097458 |
Publisher: | Paris : Hachette, 1896 | Publication: | February 23, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens, Henriette Loreau, Paul Lorain |
ISBN: | 1230003097458 |
Publisher: | Paris : Hachette, 1896 |
Publication: | February 23, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le roman a pour pivot l’affaire Jarndyce and Jarndyce (« Jarndyce contre Jarndyce ») instruite par la Chancellerie. De l’affaire elle-même, tout ce qui est dit est qu’elle concerne un gros héritage contesté, sans qu’il soit précisé ni par qui, ni pourquoi. Ce manque n’est pas anodin, Dickens a voulu que la procédure, qui dure depuis des générations avant le début du livre et se clôt dans un grand éclat de rire à la fin, participe du brouillard universel qui enveloppe le roman. D’ailleurs, des sommes en jeu, il ne reste rien, mangées qu’elles ont été par les dépens. Ce qui compte, ce n’est pas le détail de l’affaire, dans laquelle sont impliqués beaucoup de personnages, mais le fait qu’elle existe et qu’elle conduise les gens à la folie, la déchéance et la mort.
Ada Clare et Richard Carstone, pupilles de la cour, s’en vont vivre dans « Bleak House », la demeure de John Jarndyce, qui se refuse à toute implication dans le procès qui porte pourtant son nom : il préserve avant tout sa tranquillité et, de toute façon, il n’est pas sans argent, bien au contraire. Esther Summerson, que John Jarndyce a personnellement choisie pour tenir compagnie à Ada et qu’il est allé chercher après la mort de la tante qui en avait la garde, se joint aux deux jeunes gens. En chemin, ils s’arrêtent chez Mrs Jellyby, activiste philanthrope, qui néglige sa famille pour s’occuper corps et âme des enfants du lointain étranger.
Entre-temps, à « Chesney Wold », la résidence de campagne de Sir Leicester Dedlock où règne un suprême ennui, son épouse, Lady Dedlock, tombe en pâmoison à la vue d’un document juridique bien particulier concernant l’affaire en cours : elle a reconnu l’écriture du copiste, un obscur personnage qui survit en faisant quelques travaux d’écriture pour la Chancellerie. L’avocat de la famille, Tulkinghorn, qu’intrigue son comportement, part à la recherche du scripteur, connu sous le seul nom de Nemo, mais, quand il y parvient, le mystérieux personnage est trouvé mort d’une surdose d’opium dans un taudis. Le petit Jo, l’enfant à l’abandon chargé de balayer sans fin le carrefour, pointe du doigt une dame voilée que Nemo suivait à Londres, puis, chassé par la police, fuit chez Jarndyce. L’hypocrite Skimpole trahit le pauvre garçon et indique son refuge à la police qui l’éloigne aux alentours.
Le clerc de notaire Guppy, dont Esther a repoussé les avances, cherche de son côté à résoudre le mystère ; cependant, le soir convenu pour le rendez-vous avec le logeur de Nemo, le chiffonnier Krook, il est saisi d’horreur en découvrant que ce dernier vient de périr par combustion spontanée (spontaneous combustion).
Tulkinghorn, soupçonnant Lady Dedlock de cacher un secret compromettant, obtient par chantage que Trooper George lui remette des exemplaires de l’écriture de Nemo. Le secret de la naissance d’Esther se dévoile alors .
Le roman a pour pivot l’affaire Jarndyce and Jarndyce (« Jarndyce contre Jarndyce ») instruite par la Chancellerie. De l’affaire elle-même, tout ce qui est dit est qu’elle concerne un gros héritage contesté, sans qu’il soit précisé ni par qui, ni pourquoi. Ce manque n’est pas anodin, Dickens a voulu que la procédure, qui dure depuis des générations avant le début du livre et se clôt dans un grand éclat de rire à la fin, participe du brouillard universel qui enveloppe le roman. D’ailleurs, des sommes en jeu, il ne reste rien, mangées qu’elles ont été par les dépens. Ce qui compte, ce n’est pas le détail de l’affaire, dans laquelle sont impliqués beaucoup de personnages, mais le fait qu’elle existe et qu’elle conduise les gens à la folie, la déchéance et la mort.
Ada Clare et Richard Carstone, pupilles de la cour, s’en vont vivre dans « Bleak House », la demeure de John Jarndyce, qui se refuse à toute implication dans le procès qui porte pourtant son nom : il préserve avant tout sa tranquillité et, de toute façon, il n’est pas sans argent, bien au contraire. Esther Summerson, que John Jarndyce a personnellement choisie pour tenir compagnie à Ada et qu’il est allé chercher après la mort de la tante qui en avait la garde, se joint aux deux jeunes gens. En chemin, ils s’arrêtent chez Mrs Jellyby, activiste philanthrope, qui néglige sa famille pour s’occuper corps et âme des enfants du lointain étranger.
Entre-temps, à « Chesney Wold », la résidence de campagne de Sir Leicester Dedlock où règne un suprême ennui, son épouse, Lady Dedlock, tombe en pâmoison à la vue d’un document juridique bien particulier concernant l’affaire en cours : elle a reconnu l’écriture du copiste, un obscur personnage qui survit en faisant quelques travaux d’écriture pour la Chancellerie. L’avocat de la famille, Tulkinghorn, qu’intrigue son comportement, part à la recherche du scripteur, connu sous le seul nom de Nemo, mais, quand il y parvient, le mystérieux personnage est trouvé mort d’une surdose d’opium dans un taudis. Le petit Jo, l’enfant à l’abandon chargé de balayer sans fin le carrefour, pointe du doigt une dame voilée que Nemo suivait à Londres, puis, chassé par la police, fuit chez Jarndyce. L’hypocrite Skimpole trahit le pauvre garçon et indique son refuge à la police qui l’éloigne aux alentours.
Le clerc de notaire Guppy, dont Esther a repoussé les avances, cherche de son côté à résoudre le mystère ; cependant, le soir convenu pour le rendez-vous avec le logeur de Nemo, le chiffonnier Krook, il est saisi d’horreur en découvrant que ce dernier vient de périr par combustion spontanée (spontaneous combustion).
Tulkinghorn, soupçonnant Lady Dedlock de cacher un secret compromettant, obtient par chantage que Trooper George lui remette des exemplaires de l’écriture de Nemo. Le secret de la naissance d’Esther se dévoile alors .