Author: | Combe T | ISBN: | 1230002408033 |
Publisher: | NA | Publication: | July 3, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Combe T |
ISBN: | 1230002408033 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 3, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Dans Bonne-Grâce, Ferdine Arvoine, élevée dans un milieu de garçons, découvre l’univers d’un pensionnat de jeunes filles. Déroutée, elle s’adapte alors que T. Combe nous fait une description très vivante des interactions entre ces jeunes filles de bon milieu qui doivent apprendre plus à briller dans le monde (ce que recherchent avant tout les « élégantes »)
Extrait : Le Pensionnat Bonne-Grâce.
— Ce n’est pas moi, chère madame, qui ai choisi ce nom… Je suis ravie qu’il vous plaise ; la maison le portait déjà quand j’y vins installer mon colombier, il y a trente ans de cela, et il me parut d’un favorable augure. Le pensionnat Bonne-Grâce… Puissions-nous seulement mériter, par les résultats de l’éducation soignée que nous donnons à tant de jeunes demoiselles, un titre aussi charmant.
La personne qui s’exprimait ainsi en phrases lentement cadencées était une petite dame vieillotte, très digne et très droite, vêtue fort magnifiquement d’une robe de grosse soie grise, avec des dentelles d’un véritable point au col et aux manchettes, et un très beau peigne d’écaille dans sa mince torsade de cheveux gris. En un mot, Mlle Odinbert, directrice du pensionnat Bonne-Grâce.
Derrière elle, sa nièce Octavie brodait dans l’embrasure d’une fenêtre, et le soleil couchant éclairait tout en rose les boiseries blanches de ce petit salon, drapé de panne aux tons éteints et de vieilles étoffes chatoyantes, semé de bibelots, de petits meubles inutiles et de fleurs. Dans un fauteuil bas, couleur de fraise modeste et distinguée, avec de petites houppes de soie tremblant partout, s’allongeait languissamment Mme Beaudroit, souriante, charmée.
— Je considère comme un grand privilège, réellement, disait-elle de sa voix douce et dolente, de laisser ma petite fille en si bonnes mains. De la grâce, May en possède tout
Dans Bonne-Grâce, Ferdine Arvoine, élevée dans un milieu de garçons, découvre l’univers d’un pensionnat de jeunes filles. Déroutée, elle s’adapte alors que T. Combe nous fait une description très vivante des interactions entre ces jeunes filles de bon milieu qui doivent apprendre plus à briller dans le monde (ce que recherchent avant tout les « élégantes »)
Extrait : Le Pensionnat Bonne-Grâce.
— Ce n’est pas moi, chère madame, qui ai choisi ce nom… Je suis ravie qu’il vous plaise ; la maison le portait déjà quand j’y vins installer mon colombier, il y a trente ans de cela, et il me parut d’un favorable augure. Le pensionnat Bonne-Grâce… Puissions-nous seulement mériter, par les résultats de l’éducation soignée que nous donnons à tant de jeunes demoiselles, un titre aussi charmant.
La personne qui s’exprimait ainsi en phrases lentement cadencées était une petite dame vieillotte, très digne et très droite, vêtue fort magnifiquement d’une robe de grosse soie grise, avec des dentelles d’un véritable point au col et aux manchettes, et un très beau peigne d’écaille dans sa mince torsade de cheveux gris. En un mot, Mlle Odinbert, directrice du pensionnat Bonne-Grâce.
Derrière elle, sa nièce Octavie brodait dans l’embrasure d’une fenêtre, et le soleil couchant éclairait tout en rose les boiseries blanches de ce petit salon, drapé de panne aux tons éteints et de vieilles étoffes chatoyantes, semé de bibelots, de petits meubles inutiles et de fleurs. Dans un fauteuil bas, couleur de fraise modeste et distinguée, avec de petites houppes de soie tremblant partout, s’allongeait languissamment Mme Beaudroit, souriante, charmée.
— Je considère comme un grand privilège, réellement, disait-elle de sa voix douce et dolente, de laisser ma petite fille en si bonnes mains. De la grâce, May en possède tout