Author: | Stella Austin, George Roux | ISBN: | 1230002415086 |
Publisher: | Paris : J. Hetzel, 1885 | Publication: | July 7, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Stella Austin, George Roux |
ISBN: | 1230002415086 |
Publisher: | Paris : J. Hetzel, 1885 |
Publication: | July 7, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait: Tic-tac, tic-tac.
Ils sont cinq ; cinq petits enfants dont les dix yeux sont braqués sur la pendule et qui se demandent avec anxiété si leur bonne viendra jamais.
Une demi-heure se passe encore, — tic-tac, tic-tac, — et cependant leur bonne ne vient pas.
« L’heure du goûter doit être passée, » dit Éthel avec un profond soupir.
C’est la première fois qu’on leur fait attendre ainsi leur thé ; et les cinq petits, désespérés, abandonnés dans la salle d’étude, pensent qu’il doit être arrivé quelque chose d’épouvantable.
Il y a si longtemps qu’ils sont là sans bouger ; il y a si longtemps que leur bonne est venue, tout en larmes, leur dire d’être bien sages, bien tranquilles et de ne pas faire de bruit parce que M. Ally est bien malade.
Puis, leur mère est entrée à son tour. Elle ne pleurait pas, elle, mais son visage était pâle et triste. — Elle ne leur avait rien dit, elle les avait tous embrassés et était repartie précipitamment.
Voilà bien des jours qu’Ally est malade, et tous les jours, matin et soir, les enfants ont été conduits les uns après les autres auprès d’Ally pour lui dire bonjour et bonne nuit. Mais on ne leur a jamais permis de s’arrêter dans la chambre du malade, et aujourd’hui, aucun d’eux n’est entré auprès d’Ally, — pas même Phil, son frère jumeau. Les enfants craignent qu’Ally ne soit bien malade, puisqu’il n’est pas en état de voir Phil.
Phil est assis dans un coin de la chambre et serre fortement contre sa poitrine un petit chien qui appartient à Ally et à lui. Il tient à la main un portrait qu’il est allé décrocher d’un clou au-dessus de la vieille pendule, sa place d’habitude, au milieu des photographies de tous les membres de la famille, y compris père et mère et même leur bonne.
Phil a les yeux baissés sur le portrait du pauvre Ally et s’efforce de ne pas pleurer, car il dit toujours : « Pleurer, c’est bon pour les filles et pour les enfants. »
BOULOTTE
CHAPITRE PREMIER - ALLY
CHAPITRE II - EDDY
CHAPITRE III - BOULOTTE
CHAPITRE IV - BERTIE
CHAPITRE V - BOULOTTE
CHAPITRE VI - BERTIE
CHAPITRE VII - BOULOTTE
CHAPITRE VIII - PIERRE
CHAPITRE IX - BOULOTTE
CHAPITRE X - PIERRE
CHAPITRE XI - CONCLUSION
Extrait: Tic-tac, tic-tac.
Ils sont cinq ; cinq petits enfants dont les dix yeux sont braqués sur la pendule et qui se demandent avec anxiété si leur bonne viendra jamais.
Une demi-heure se passe encore, — tic-tac, tic-tac, — et cependant leur bonne ne vient pas.
« L’heure du goûter doit être passée, » dit Éthel avec un profond soupir.
C’est la première fois qu’on leur fait attendre ainsi leur thé ; et les cinq petits, désespérés, abandonnés dans la salle d’étude, pensent qu’il doit être arrivé quelque chose d’épouvantable.
Il y a si longtemps qu’ils sont là sans bouger ; il y a si longtemps que leur bonne est venue, tout en larmes, leur dire d’être bien sages, bien tranquilles et de ne pas faire de bruit parce que M. Ally est bien malade.
Puis, leur mère est entrée à son tour. Elle ne pleurait pas, elle, mais son visage était pâle et triste. — Elle ne leur avait rien dit, elle les avait tous embrassés et était repartie précipitamment.
Voilà bien des jours qu’Ally est malade, et tous les jours, matin et soir, les enfants ont été conduits les uns après les autres auprès d’Ally pour lui dire bonjour et bonne nuit. Mais on ne leur a jamais permis de s’arrêter dans la chambre du malade, et aujourd’hui, aucun d’eux n’est entré auprès d’Ally, — pas même Phil, son frère jumeau. Les enfants craignent qu’Ally ne soit bien malade, puisqu’il n’est pas en état de voir Phil.
Phil est assis dans un coin de la chambre et serre fortement contre sa poitrine un petit chien qui appartient à Ally et à lui. Il tient à la main un portrait qu’il est allé décrocher d’un clou au-dessus de la vieille pendule, sa place d’habitude, au milieu des photographies de tous les membres de la famille, y compris père et mère et même leur bonne.
Phil a les yeux baissés sur le portrait du pauvre Ally et s’efforce de ne pas pleurer, car il dit toujours : « Pleurer, c’est bon pour les filles et pour les enfants. »
BOULOTTE
CHAPITRE PREMIER - ALLY
CHAPITRE II - EDDY
CHAPITRE III - BOULOTTE
CHAPITRE IV - BERTIE
CHAPITRE V - BOULOTTE
CHAPITRE VI - BERTIE
CHAPITRE VII - BOULOTTE
CHAPITRE VIII - PIERRE
CHAPITRE IX - BOULOTTE
CHAPITRE X - PIERRE
CHAPITRE XI - CONCLUSION