Author: | Jean-Pierre Roux, Philippe Gaillard | ISBN: | 9782402038256 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Institut de stratégie comparée) | Language: | French |
Author: | Jean-Pierre Roux, Philippe Gaillard |
ISBN: | 9782402038256 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Institut de stratégie comparée) |
Language: | French |
Journalistes, Jean-Pierre Roux et Philippe Gaillard ont passé, chacun, dix ans en Afrique. À eux deux, ils connaissent les 44 pays membres de l’Organisation de l’Unité Africaine. Au lendemain de la décolonisation portugaise et de la crise angolaise, ils ont voulu faire le point de l’évolution de l’Afrique noire, mettre en question les idées reçues et esquisser les lignes de force qui marqueront le continent à court et à moyen terme. Ils nous montrent le tournant des années 1975-1976 comme plus important que celui de 1960, « l’année des indépendances ». Non seulement à cause de l’irruption de puissances extérieures dans un conflit africain, mais surtout parce qu’apparaissent, de Bissau à Lourenço-Marquès, de « nouveaux leaders » plus radicaux que leurs aînés et formés, non pas au sein des structures coloniales, mais contre elles, dans une lutte idéologique et militaire. Après quinze ans de reproduction ou d’adaptation des modèles européens, voici que prend figure un pouvoir africain franchement différent, conçu et rodé loin de l’Europe et même des grandes villes africaines, au contact des paysans, dans le maquis. Cela ne peut pas se passer sans entraîner des changements, voire des bouleversements politiques et sociaux d’abord, mais aussi diplomatiques et stratégiques, mais enfin économiques et culturels. Sans a priori idéologique, en observateurs qu’ils sont, les auteurs de « Cette fois, l’Afrique noire » dégagent clairement ce qu’il y a de fondamental dans ces changements qui s’opèrent ou se préparent. Modeste par Son volume et par son style, leur ouvrage est essentiel pour comprendre et, dans une certaine mesure, pour prévoir l’histoire de demain en Afrique. Une histoire qui, on en est convaincu en refermant ce livre, nous concernera tous et qui, en tout cas en Afrique australe n’ira pas sans tragédies.
Journalistes, Jean-Pierre Roux et Philippe Gaillard ont passé, chacun, dix ans en Afrique. À eux deux, ils connaissent les 44 pays membres de l’Organisation de l’Unité Africaine. Au lendemain de la décolonisation portugaise et de la crise angolaise, ils ont voulu faire le point de l’évolution de l’Afrique noire, mettre en question les idées reçues et esquisser les lignes de force qui marqueront le continent à court et à moyen terme. Ils nous montrent le tournant des années 1975-1976 comme plus important que celui de 1960, « l’année des indépendances ». Non seulement à cause de l’irruption de puissances extérieures dans un conflit africain, mais surtout parce qu’apparaissent, de Bissau à Lourenço-Marquès, de « nouveaux leaders » plus radicaux que leurs aînés et formés, non pas au sein des structures coloniales, mais contre elles, dans une lutte idéologique et militaire. Après quinze ans de reproduction ou d’adaptation des modèles européens, voici que prend figure un pouvoir africain franchement différent, conçu et rodé loin de l’Europe et même des grandes villes africaines, au contact des paysans, dans le maquis. Cela ne peut pas se passer sans entraîner des changements, voire des bouleversements politiques et sociaux d’abord, mais aussi diplomatiques et stratégiques, mais enfin économiques et culturels. Sans a priori idéologique, en observateurs qu’ils sont, les auteurs de « Cette fois, l’Afrique noire » dégagent clairement ce qu’il y a de fondamental dans ces changements qui s’opèrent ou se préparent. Modeste par Son volume et par son style, leur ouvrage est essentiel pour comprendre et, dans une certaine mesure, pour prévoir l’histoire de demain en Afrique. Une histoire qui, on en est convaincu en refermant ce livre, nous concernera tous et qui, en tout cas en Afrique australe n’ira pas sans tragédies.