Chinoiseries

Un vieil homme apprend qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre et retourne au port de Montréal où il se revoit, à six ans, pêchant au bout du quai en attendant son père parti acheter des marchandises du quartier chinois pour son magasin de " thé, café et chinoiseries ". Dans un style vivant, coloré et plein de tendresse, Jasmin fait revivre une partie de son enfance et un Montréal révolu, encore un peu villageois, où les voitures tirées par des chevaux côtoient les tramways. Les lettres d'un oncle missionnaire en Chine nourrissent l'imagination débridée du jeune garçon qui s'invente des images de pays lointains et des souvenirs pour l'avenir. Par le regard que l'adulte porte sur son enfance, le récit de Jasmin s'élève au-dessus de l'anecdote et des remémorations, devient une fine réflexion sur le sens de la vie.