Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230001536256 |
Publisher: | JBR | Publication: | February 6, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230001536256 |
Publisher: | JBR |
Publication: | February 6, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Clovis Dardentor (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jules Verne
Résumé : Le destin d'un roman particulier, Clovis Dardentor. Paru en 1896, cet ouvrage attirera l'attention près de cent plus tard par les noms de certains de ses personnages. Marcel Lornans et son cousin Jean Taconnat s'embarquent pour l'Algérie avec l'intention de s'engager dans les chasseurs d'Afrique. Sur le même paquebot, les époux Désirandelle, petits bourgeois bornés, et leur fils Agathocle rejoignent sa future fiancée, Louise Elissane à Oran. Ils sont accompagnés par Clovis Dardentor, ancien industriel de Perpignan, au caractère exubérant, et possesseur d'une fortune confortable. Des liens amicaux se tissent entre ce dernier et les deux jeunes gens. À l'arrivée, Dardentor présente Marcel et Jean à la famille Elissane. Louise est vite conquise par le charme de Marcel, au détriment de son fiancé. Il est vrai, Agathocle est nul en tout, même en galanterie. Jean, quant à lui, poursuit une idée : sauver la vie de Dardentor afin de se faire adopter par lui.
Extrait : Agathocle n’en pensait rien, pour cette raison qu’il ne pensait jamais à quoi que ce fût. Pourquoi ce nigaud se serait-il intéressé à ce mouvement maritime et commercial, transport de marchandises, embarquement de passagers, ce tumulte du bord qui précède le départ d’un paquebot ? D’entreprendre un voyage en mer, d’explorer un pays nouveau, ne provoquait aucunement chez lui cette curiosité joyeuse, cette émotion instinctive, si naturelle chez les jeunes gens de son âge. Indifférent à tout, étranger à tout, apathique, sans imagination ni esprit, il se laissait faire. Son père lui avait dit : « Nous allons partir pour Oran, » et il avait répondu : « Ah ! ». Sa mère lui avait dit : « M. Dardentor a promis de nous accompagner, » et il avait répondu : « Ah ! ». Tous deux lui avaient dit : « Nous allons demeurer quelques semaines chez MmeElissane et sa fille, que tu as vues lors de leur dernier passage à Perpignan, » et il avait répondu : « Ah ! ». Cette interjection sert d’ordinaire à marquer ou la joie, ou la douleur, ou l’admiration, ou la commisération, ou l’impatience. Or, dans la bouche d’Agathocle, il eût été difficile de dire ce qu’elle indiquait, si ce n’est la nullité dans la bêtise, et la bêtise dans la nullité...
Clovis Dardentor (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jules Verne
Résumé : Le destin d'un roman particulier, Clovis Dardentor. Paru en 1896, cet ouvrage attirera l'attention près de cent plus tard par les noms de certains de ses personnages. Marcel Lornans et son cousin Jean Taconnat s'embarquent pour l'Algérie avec l'intention de s'engager dans les chasseurs d'Afrique. Sur le même paquebot, les époux Désirandelle, petits bourgeois bornés, et leur fils Agathocle rejoignent sa future fiancée, Louise Elissane à Oran. Ils sont accompagnés par Clovis Dardentor, ancien industriel de Perpignan, au caractère exubérant, et possesseur d'une fortune confortable. Des liens amicaux se tissent entre ce dernier et les deux jeunes gens. À l'arrivée, Dardentor présente Marcel et Jean à la famille Elissane. Louise est vite conquise par le charme de Marcel, au détriment de son fiancé. Il est vrai, Agathocle est nul en tout, même en galanterie. Jean, quant à lui, poursuit une idée : sauver la vie de Dardentor afin de se faire adopter par lui.
Extrait : Agathocle n’en pensait rien, pour cette raison qu’il ne pensait jamais à quoi que ce fût. Pourquoi ce nigaud se serait-il intéressé à ce mouvement maritime et commercial, transport de marchandises, embarquement de passagers, ce tumulte du bord qui précède le départ d’un paquebot ? D’entreprendre un voyage en mer, d’explorer un pays nouveau, ne provoquait aucunement chez lui cette curiosité joyeuse, cette émotion instinctive, si naturelle chez les jeunes gens de son âge. Indifférent à tout, étranger à tout, apathique, sans imagination ni esprit, il se laissait faire. Son père lui avait dit : « Nous allons partir pour Oran, » et il avait répondu : « Ah ! ». Sa mère lui avait dit : « M. Dardentor a promis de nous accompagner, » et il avait répondu : « Ah ! ». Tous deux lui avaient dit : « Nous allons demeurer quelques semaines chez MmeElissane et sa fille, que tu as vues lors de leur dernier passage à Perpignan, » et il avait répondu : « Ah ! ». Cette interjection sert d’ordinaire à marquer ou la joie, ou la douleur, ou l’admiration, ou la commisération, ou l’impatience. Or, dans la bouche d’Agathocle, il eût été difficile de dire ce qu’elle indiquait, si ce n’est la nullité dans la bêtise, et la bêtise dans la nullité...