Confidences d’un joueur de clarinette

( Edition intégrale )

Fiction & Literature, Short Stories, Classics, Literary
Cover of the book Confidences d’un joueur de clarinette by Erckmann-Chatrian, Paris Hetzel 1880
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Erckmann-Chatrian ISBN: 1230003119525
Publisher: Paris Hetzel 1880 Publication: March 6, 2019
Imprint: Language: French
Author: Erckmann-Chatrian
ISBN: 1230003119525
Publisher: Paris Hetzel 1880
Publication: March 6, 2019
Imprint:
Language: French

Extrait : Il regardait autour de la salle ; personne ne bougeait. Je sus alors que l’oncle Conrad était l’homme le plus fort du pays ; je le vis de mes propres yeux. Il m’était bien arrivé d’entendre raconter que M. Stavolo avait terrassé dans son temps tous les hercules qui se présentaient aux luttes de villages, et que même, peu d’années avant, il était allé provoquer un certain bûcheron Diemer, qu’on appelait le « Chêne des Vosges », à cause de sa force extraordinaire, et qu’il l’avait renversé sur les deux épaules, oui ; mais avec nous il se montrait si raisonnable, il avait tellement l’habitude de dire que la force ne signifie rien, que l’on ne doit pas se vanter d’être fort, et, disant cela, il se caressait le menton d’un air de saint homme tellement convaincu de ces choses, que j’avais fini par le croire sur parole et le considérer comme un être très pacifique.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Extrait : Il regardait autour de la salle ; personne ne bougeait. Je sus alors que l’oncle Conrad était l’homme le plus fort du pays ; je le vis de mes propres yeux. Il m’était bien arrivé d’entendre raconter que M. Stavolo avait terrassé dans son temps tous les hercules qui se présentaient aux luttes de villages, et que même, peu d’années avant, il était allé provoquer un certain bûcheron Diemer, qu’on appelait le « Chêne des Vosges », à cause de sa force extraordinaire, et qu’il l’avait renversé sur les deux épaules, oui ; mais avec nous il se montrait si raisonnable, il avait tellement l’habitude de dire que la force ne signifie rien, que l’on ne doit pas se vanter d’être fort, et, disant cela, il se caressait le menton d’un air de saint homme tellement convaincu de ces choses, que j’avais fini par le croire sur parole et le considérer comme un être très pacifique.

More books from Literary

Cover of the book The Seaboard Parish Volume 1 by Erckmann-Chatrian
Cover of the book Cosmopolitan Fictions by Erckmann-Chatrian
Cover of the book The Quarry by Erckmann-Chatrian
Cover of the book Gatsby by Erckmann-Chatrian
Cover of the book Crazy Oyibo by Erckmann-Chatrian
Cover of the book La Guerre du Maroc by Erckmann-Chatrian
Cover of the book Louisa Pallant by Erckmann-Chatrian
Cover of the book You Can Never Find A Rickshaw When it Monsoons by Erckmann-Chatrian
Cover of the book The Jester and Other Stories by Erckmann-Chatrian
Cover of the book They Left Us Everything by Erckmann-Chatrian
Cover of the book The Wildlife Preserve of Airia by Erckmann-Chatrian
Cover of the book John Steinbeck and His Contemporaries by Erckmann-Chatrian
Cover of the book Understanding Derrida, Understanding Modernism by Erckmann-Chatrian
Cover of the book Walter Benjamin by Erckmann-Chatrian
Cover of the book La Chanson des Nibelungen (anonyme) by Erckmann-Chatrian
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy