Author: | Ernst Theodor Amadeus Hoffmann | ISBN: | 1230001375947 |
Publisher: | CP | Publication: | October 7, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Ernst Theodor Amadeus Hoffmann |
ISBN: | 1230001375947 |
Publisher: | CP |
Publication: | October 7, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Peregrinus se trouvait dans une chambre sombre, placée près du salon magnifique où il recevait ordinairement les présents de Noël. Tantôt il se glissait doucement çà et là, écoutait un peu aux portes, et tantôt il se recueillait tranquillement dans un coin où, les yeux fermés, il aspirait les parfums mystiques de la frangipane et des gâteaux de tout genre qui partaient de la chambre. Et alors il se sentait trembler d’un frisson mystérieux, lorsqu’en ouvrant tout à coup les yeux, les brillantes lumières qui sortaient des fentes de la porte éblouissaient sa vue et dansaient çà et là sur le mur.
Enfin une cloche d’argent retentit, les portes du salon s’ouvrirent et Peregrinus se précipita dans une véritable mer de feu de bougies pétillantes de Noël, de toutes les couleurs.
Peregrinus ébloui s’arrêta fixe devant une table où se trouvaient rangés en bel ordre les plus magnifiques cadeaux, et il poussa un cri d’admiration.
Jamais l’arbre de Noël n’avait porté de si beaux fruits, car toutes les sucreries qui ont un nom, et avec elles des noix d’or, des pommes d’or du jardin des Hespérides, étaient suspendues aux branches, qui pliaient sous leur poids. Le nombre des joujoux de choix (comme militaires de plomb, chasseurs, livres d’images ouverts, etc.), peut à peine se décrire.
Il ne s’aventura pas à toucher encore à une seule des richesses qui lui étaient données ; il avait assez à faire de surmonter son étonnement et de savourer sa joie en pensant que tout cela était véritablement à lui.
— Ô mes chers parents ! ô ma bonne Aline !
Ainsi s’écria Peregrinus dans le sentiment de son enthousiasme extrême.
— Eh bien, répondit Aline, ai-je bien fait les choses, petit Pellegrin ? Es-tu content, mon enfant ?
Peregrinus se trouvait dans une chambre sombre, placée près du salon magnifique où il recevait ordinairement les présents de Noël. Tantôt il se glissait doucement çà et là, écoutait un peu aux portes, et tantôt il se recueillait tranquillement dans un coin où, les yeux fermés, il aspirait les parfums mystiques de la frangipane et des gâteaux de tout genre qui partaient de la chambre. Et alors il se sentait trembler d’un frisson mystérieux, lorsqu’en ouvrant tout à coup les yeux, les brillantes lumières qui sortaient des fentes de la porte éblouissaient sa vue et dansaient çà et là sur le mur.
Enfin une cloche d’argent retentit, les portes du salon s’ouvrirent et Peregrinus se précipita dans une véritable mer de feu de bougies pétillantes de Noël, de toutes les couleurs.
Peregrinus ébloui s’arrêta fixe devant une table où se trouvaient rangés en bel ordre les plus magnifiques cadeaux, et il poussa un cri d’admiration.
Jamais l’arbre de Noël n’avait porté de si beaux fruits, car toutes les sucreries qui ont un nom, et avec elles des noix d’or, des pommes d’or du jardin des Hespérides, étaient suspendues aux branches, qui pliaient sous leur poids. Le nombre des joujoux de choix (comme militaires de plomb, chasseurs, livres d’images ouverts, etc.), peut à peine se décrire.
Il ne s’aventura pas à toucher encore à une seule des richesses qui lui étaient données ; il avait assez à faire de surmonter son étonnement et de savourer sa joie en pensant que tout cela était véritablement à lui.
— Ô mes chers parents ! ô ma bonne Aline !
Ainsi s’écria Peregrinus dans le sentiment de son enthousiasme extrême.
— Eh bien, répondit Aline, ai-je bien fait les choses, petit Pellegrin ? Es-tu content, mon enfant ?