Author: | Hans Christian Andersen | ISBN: | 1230002397566 |
Publisher: | Paris : Belin-Leprieur et Morizot, 1848 | Publication: | June 27, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Hans Christian Andersen |
ISBN: | 1230002397566 |
Publisher: | Paris : Belin-Leprieur et Morizot, 1848 |
Publication: | June 27, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait: ***Le sarrasin***Lorsqu’après l’orage, on passe dans un champ de sarrasin, il paraît noir et tout languissant. On serait tenté de croire qu’il a été ravagé par la flamme. Le fermier a coutume de dire alors : « Ah ! ce sont les éclairs qui ont fait tout cela ! »
« Mais pourquoi les éclairs ont-ils fait tout cela ? » demandera peut-être quelque voyageur solitaire cherchant une cause naturelle, ou du moins une simple explication pour tout ce que fait la nature. Je vais vous raconter ce qu’un moineau m’a appris à ce sujet. Ce moineau le tenait d’un vieux saule qui s’élevait jadis et qui s’élève encore aujourd’hui tout près d’un de ces champs de sarrasin dont je vous parle. C’est un grand saule bien grave, riche en années, noueux et tout fendu par le milieu. Dans ses fentes béantes poussent de l’herbe et des ronces qui semblent être là tout à fait chez elles. Son tronc est fortement penché : on dirait qu’il demande un étai, et ses branches pendent vers la terre comme de longs cheveux verts.
Dans toutes les plaines d’alentour croissaient alors des grains magnifiques, le seigle et l’orge, et l’avoine – oui, la si gracieuse avoine, dont les épis, lorsqu’elle est tout à fait mûre, ont l’air d’une troupe de petits oiseaux canaris perchés sur un rameau. Le ciel avait béni la moisson ; et, plus les épis étaient pleins et lourds, plus la bienfaisante plante courbait humblement sa tête.
Le sarrasin
Les cygnes sauvages
L’ange
Élise
Le petit gardeur de pourceaux
La malle volante
Le jardin du paradis
La pauvre marchande d’allumettes
Les souliers rouges
Le méchant roi
Le rossignol de l’empereur
La petite paire d’amants
Le sapin
Le petit canard vert
Extrait: ***Le sarrasin***Lorsqu’après l’orage, on passe dans un champ de sarrasin, il paraît noir et tout languissant. On serait tenté de croire qu’il a été ravagé par la flamme. Le fermier a coutume de dire alors : « Ah ! ce sont les éclairs qui ont fait tout cela ! »
« Mais pourquoi les éclairs ont-ils fait tout cela ? » demandera peut-être quelque voyageur solitaire cherchant une cause naturelle, ou du moins une simple explication pour tout ce que fait la nature. Je vais vous raconter ce qu’un moineau m’a appris à ce sujet. Ce moineau le tenait d’un vieux saule qui s’élevait jadis et qui s’élève encore aujourd’hui tout près d’un de ces champs de sarrasin dont je vous parle. C’est un grand saule bien grave, riche en années, noueux et tout fendu par le milieu. Dans ses fentes béantes poussent de l’herbe et des ronces qui semblent être là tout à fait chez elles. Son tronc est fortement penché : on dirait qu’il demande un étai, et ses branches pendent vers la terre comme de longs cheveux verts.
Dans toutes les plaines d’alentour croissaient alors des grains magnifiques, le seigle et l’orge, et l’avoine – oui, la si gracieuse avoine, dont les épis, lorsqu’elle est tout à fait mûre, ont l’air d’une troupe de petits oiseaux canaris perchés sur un rameau. Le ciel avait béni la moisson ; et, plus les épis étaient pleins et lourds, plus la bienfaisante plante courbait humblement sa tête.
Le sarrasin
Les cygnes sauvages
L’ange
Élise
Le petit gardeur de pourceaux
La malle volante
Le jardin du paradis
La pauvre marchande d’allumettes
Les souliers rouges
Le méchant roi
Le rossignol de l’empereur
La petite paire d’amants
Le sapin
Le petit canard vert