Author: | François d' Aubert | ISBN: | 9782259239905 |
Publisher: | Plon (réédition numérique FeniXX) | Publication: | December 31, 1998 |
Imprint: | Plon (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | François d' Aubert |
ISBN: | 9782259239905 |
Publisher: | Plon (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | December 31, 1998 |
Imprint: | Plon (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Le gros problème de l'Europe, c'est l'argent. Trop d'argent circule sans contrôle, trop d'argent se déverse sur des programmes, sans que leur bien-fondé ou leur efficacité, ne soient mis en doute un seul instant. Avec une cagnotte de plus de 600 milliards de francs à distribuer, l'Europe est tentatrice. Elle tente les mafias, qui organisent des trafics d'une ampleur incroyable, au mépris des polices impuissantes ; elle tente les entreprises, qui se disputent les appels d'offres, les opérateurs agricoles, qui se partagent en toute opacité des milliards de francs de restitutions, et on voit les fonctionnaires de Bruxelles accusés de corruption et de détournements de fonds. On voit – fait inouï – la Commission démissionner en bloc. Le salut ne viendra pas des États, ni des institutions communautaires, très attachés pour plusieurs raisons au système tel qu'il est. Le salut viendra de la démocratie et du citoyen, à qui l'on cache encore les vrais problèmes, mais à qui il faudra bien rendre des comptes. Car tout ce qui ne va pas en Europe ne relève pas du secret d'État. François d'Aubert lève le voile...
Le gros problème de l'Europe, c'est l'argent. Trop d'argent circule sans contrôle, trop d'argent se déverse sur des programmes, sans que leur bien-fondé ou leur efficacité, ne soient mis en doute un seul instant. Avec une cagnotte de plus de 600 milliards de francs à distribuer, l'Europe est tentatrice. Elle tente les mafias, qui organisent des trafics d'une ampleur incroyable, au mépris des polices impuissantes ; elle tente les entreprises, qui se disputent les appels d'offres, les opérateurs agricoles, qui se partagent en toute opacité des milliards de francs de restitutions, et on voit les fonctionnaires de Bruxelles accusés de corruption et de détournements de fonds. On voit – fait inouï – la Commission démissionner en bloc. Le salut ne viendra pas des États, ni des institutions communautaires, très attachés pour plusieurs raisons au système tel qu'il est. Le salut viendra de la démocratie et du citoyen, à qui l'on cache encore les vrais problèmes, mais à qui il faudra bien rendre des comptes. Car tout ce qui ne va pas en Europe ne relève pas du secret d'État. François d'Aubert lève le voile...