Author: | LONGUS | ISBN: | 1230000511070 |
Publisher: | DOMAINE PUBLIC | Publication: | June 18, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | LONGUS |
ISBN: | 1230000511070 |
Publisher: | DOMAINE PUBLIC |
Publication: | June 18, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
PRÉFACE DU TRADUCTEUR
LES PASTORALES DE LONGUS ou DAPHNIS ET CHLOÉ
Traduction de J. Amyot
Revue, corrigée, complétée par Paul-Louis Courier, vigneron, membre de la Légion d'honneur, ci-devant canonnier à cheval
chez H. L. Mermod, Lausanne
La version faite par Amyot des Pastorales de Longus, bien que remplie d'agrément, comme tout le monde sait, est incomplète et inexacte ; non qu'il ait eu dessein de s'écarter en rien du texte de l'auteur, mais c'est que d'abord il n'eut point l'ouvrage grec entier, dont il n'y avait en ce temps-là que des copies fort mutilées. Car tous les anciens manuscrits de Longus ont des lacunes et des fautes considérables, et ce n'est que depuis peu qu'en en comparant plusieurs, on est parvenu à suppléer l'un par l'autre et à donner de cet auteur un texte lisible. Puis Amyot, lorsqu'il entreprit cette traduction, qui fut de ses premiers ouvrages, n'étoit pas aussi habile qu'il le devint dans la suite, et cela se voit en beaucoup d'endroits où il ne rend point le sens de l'auteur, partout assez clair et facile, faute de l'avoir entendu. Il y a aussi des passages qu'il a entendus et n'a point voulu traduire. Enfin, il a fait ce travail avec une grande négligence, et tombe à tous coups dans des fautes que le moindre degré d'attention lui eut épargnées
PRÉFACE DU TRADUCTEUR
LES PASTORALES DE LONGUS ou DAPHNIS ET CHLOÉ
Traduction de J. Amyot
Revue, corrigée, complétée par Paul-Louis Courier, vigneron, membre de la Légion d'honneur, ci-devant canonnier à cheval
chez H. L. Mermod, Lausanne
La version faite par Amyot des Pastorales de Longus, bien que remplie d'agrément, comme tout le monde sait, est incomplète et inexacte ; non qu'il ait eu dessein de s'écarter en rien du texte de l'auteur, mais c'est que d'abord il n'eut point l'ouvrage grec entier, dont il n'y avait en ce temps-là que des copies fort mutilées. Car tous les anciens manuscrits de Longus ont des lacunes et des fautes considérables, et ce n'est que depuis peu qu'en en comparant plusieurs, on est parvenu à suppléer l'un par l'autre et à donner de cet auteur un texte lisible. Puis Amyot, lorsqu'il entreprit cette traduction, qui fut de ses premiers ouvrages, n'étoit pas aussi habile qu'il le devint dans la suite, et cela se voit en beaucoup d'endroits où il ne rend point le sens de l'auteur, partout assez clair et facile, faute de l'avoir entendu. Il y a aussi des passages qu'il a entendus et n'a point voulu traduire. Enfin, il a fait ce travail avec une grande négligence, et tombe à tous coups dans des fautes que le moindre degré d'attention lui eut épargnées