Author: | Jenny Louise | ISBN: | 9791034804764 |
Publisher: | Evidence Editions | Publication: | January 3, 2018 |
Imprint: | Evidence Editions | Language: | French |
Author: | Jenny Louise |
ISBN: | 9791034804764 |
Publisher: | Evidence Editions |
Publication: | January 3, 2018 |
Imprint: | Evidence Editions |
Language: | French |
La vie est une succession d’instants décisifs donnant une direction à nos existences.
Chloé Stanton le sait mieux que personne depuis cet obscur jour de fête nationale. Cette nuit du 4 juillet la hante.
Des voix terrifiantes, des rires abjects, des bruits de pas peuplent ses nuits cauchemardesques.
Il faudra alors une nouvelle journée, une pluie d’été, une panne de voiture et une rencontre inespérée pour jeter un regard sur le passé afin d’avancer vers l’avenir.
***
Extrait :
C’est alors que j’entends derrière moi le bruit d’un moteur. Arrivé à ma hauteur, le véhicule ralentit. Mon cœur s’emballe, je me sens extrêmement vulnérable ici. Je suis dans un endroit très isolé et personne ne peut me venir en aide si quoi que ce soit m’arrivait. L’inconnu baisse la vitre :
— Salut, tu ne veux pas que je te dépose quelque part ? me demande l’homme d’une voix calme et douce.
Je regarde droit devant, je suis bien trop craintive pour me tourner vers l’individu qui s’adresse à moi.
— Non, merci.
— Je ne sais pas si tu as remarqué, mais il pleut vraiment très fort.
— Ça va, merci ! rétorqué-je sèchement.
— C’est ta voiture que j’ai vue plus haut ?
— Oui, mais ça va aller. Merci.
Il est pénible à insister, je veux qu’il continue sa route, rien de plus !
— Bon, je vois...
Il accélère avant de se garer sur le bas-côté, quelques mètres plus loin. Je ralentis et plonge la main dans ma poche afin de m’emparer de ma petite bombe lacrymogène qui m’accompagne toujours. Le conducteur bondit de sa voiture. Je découvre alors une silhouette très imposante. Il doit mesurer au minimum un mètre quatre-vingt-dix. Il ouvre la porte arrière de son véhicule. Je me stoppe, ne voulant pas m’approcher davantage, de peur de me jeter dans la gueule du loup. Il sort une parka noire sous lequel il s’abrite avant d’avancer dans ma direction en trottinant. Il porte un jean noir, un tee-shirt blanc et une chemise à manches courtes à carreaux noirs et blancs. Je tiens toujours fermement ma bombe.
— Tu ne me laisses pas vraiment le choix.
Il se plante devant moi avant de me dévisager curieusement.
— Chloé, c’est toi ?
Je perçois une pointe d’émerveillement dans sa voix.
— Euh... oui.
Il me scrute de haut en bas sans aucune retenue.
— Bordel, ce que tu as grandi !
— Ouais...
— Tu ne dois pas me reconnaître, je suis...
— Austin Harris, je sais qui tu es. Je me souviens de toi...
La vie est une succession d’instants décisifs donnant une direction à nos existences.
Chloé Stanton le sait mieux que personne depuis cet obscur jour de fête nationale. Cette nuit du 4 juillet la hante.
Des voix terrifiantes, des rires abjects, des bruits de pas peuplent ses nuits cauchemardesques.
Il faudra alors une nouvelle journée, une pluie d’été, une panne de voiture et une rencontre inespérée pour jeter un regard sur le passé afin d’avancer vers l’avenir.
***
Extrait :
C’est alors que j’entends derrière moi le bruit d’un moteur. Arrivé à ma hauteur, le véhicule ralentit. Mon cœur s’emballe, je me sens extrêmement vulnérable ici. Je suis dans un endroit très isolé et personne ne peut me venir en aide si quoi que ce soit m’arrivait. L’inconnu baisse la vitre :
— Salut, tu ne veux pas que je te dépose quelque part ? me demande l’homme d’une voix calme et douce.
Je regarde droit devant, je suis bien trop craintive pour me tourner vers l’individu qui s’adresse à moi.
— Non, merci.
— Je ne sais pas si tu as remarqué, mais il pleut vraiment très fort.
— Ça va, merci ! rétorqué-je sèchement.
— C’est ta voiture que j’ai vue plus haut ?
— Oui, mais ça va aller. Merci.
Il est pénible à insister, je veux qu’il continue sa route, rien de plus !
— Bon, je vois...
Il accélère avant de se garer sur le bas-côté, quelques mètres plus loin. Je ralentis et plonge la main dans ma poche afin de m’emparer de ma petite bombe lacrymogène qui m’accompagne toujours. Le conducteur bondit de sa voiture. Je découvre alors une silhouette très imposante. Il doit mesurer au minimum un mètre quatre-vingt-dix. Il ouvre la porte arrière de son véhicule. Je me stoppe, ne voulant pas m’approcher davantage, de peur de me jeter dans la gueule du loup. Il sort une parka noire sous lequel il s’abrite avant d’avancer dans ma direction en trottinant. Il porte un jean noir, un tee-shirt blanc et une chemise à manches courtes à carreaux noirs et blancs. Je tiens toujours fermement ma bombe.
— Tu ne me laisses pas vraiment le choix.
Il se plante devant moi avant de me dévisager curieusement.
— Chloé, c’est toi ?
Je perçois une pointe d’émerveillement dans sa voix.
— Euh... oui.
Il me scrute de haut en bas sans aucune retenue.
— Bordel, ce que tu as grandi !
— Ouais...
— Tu ne dois pas me reconnaître, je suis...
— Austin Harris, je sais qui tu es. Je me souviens de toi...