Author: | André Cochut | ISBN: | 1230000465373 |
Publisher: | André Cochut | Publication: | June 2, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | André Cochut |
ISBN: | 1230000465373 |
Publisher: | André Cochut |
Publication: | June 2, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
Il y a long-temps que je songe à Cayenne ; c’est le plus beau pays de la terre pour y fonder une colonie.
(NAPOLÉON, cité par M. Thiers.)
On entend souvent dire que les Français ne sont pas colonisateurs. Cette assertion est ridicule et fausse. Nos pères ont largement fait leurs preuves en ce genre ; ils ont fondé les plus belles colonies dans les systèmes opposés : Saint-Domingue, avec l’esclavage des noirs ; le Canada, au moyen du travail libre de la race blanche. Dans l’Inde, ils ont préparé les bases sur lesquelles l’Angleterre a élevé sa merveilleuse puissance. Mais s’il est injuste de refuser à la France d’une manière absolue le génie de la colonisation, il est malheureusement vrai que depuis le commencement du siècle, le goût et l’intelligence des opérations coloniales se sont affaiblis chez nous. Les gouvernemens successifs n’ont voulu voir, dans ces affaires lointaines, qu’un embarras de plus pour eux. Au lieu de se passionner comme les Anglais pour les intérêts de ce genre, nos hommes d’état, nos spéculateurs, daignent rarement les étudier.
EXTRAIT:
Il y a long-temps que je songe à Cayenne ; c’est le plus beau pays de la terre pour y fonder une colonie.
(NAPOLÉON, cité par M. Thiers.)
On entend souvent dire que les Français ne sont pas colonisateurs. Cette assertion est ridicule et fausse. Nos pères ont largement fait leurs preuves en ce genre ; ils ont fondé les plus belles colonies dans les systèmes opposés : Saint-Domingue, avec l’esclavage des noirs ; le Canada, au moyen du travail libre de la race blanche. Dans l’Inde, ils ont préparé les bases sur lesquelles l’Angleterre a élevé sa merveilleuse puissance. Mais s’il est injuste de refuser à la France d’une manière absolue le génie de la colonisation, il est malheureusement vrai que depuis le commencement du siècle, le goût et l’intelligence des opérations coloniales se sont affaiblis chez nous. Les gouvernemens successifs n’ont voulu voir, dans ces affaires lointaines, qu’un embarras de plus pour eux. Au lieu de se passionner comme les Anglais pour les intérêts de ce genre, nos hommes d’état, nos spéculateurs, daignent rarement les étudier.