Author: | Paul Janet, Voltaire, John Stuart Mill | ISBN: | 9782366596311 |
Publisher: | LM Publishers | Publication: | April 17, 2018 |
Imprint: | LM Publishers | Language: | French |
Author: | Paul Janet, Voltaire, John Stuart Mill |
ISBN: | 9782366596311 |
Publisher: | LM Publishers |
Publication: | April 17, 2018 |
Imprint: | LM Publishers |
Language: | French |
Ce livre basé sur les travaux de Paul Janet et John Stuart Mill, traite de la liberté de penser et d’exprimer sa pensée. On dénonce sans cesse les libres penseurs comme portant atteinte à toutes les lois divines et humaines, comme menaçant les bases mêmes de la société, comme effaçant la distinction du bien et du mal au profit de l’anarchie et du triomphe des passions. Il se trouve encore des esprits qui, même dans l’ordre de la foi, voudraient que l’état intervînt pour fixer ce qu’il faut croire et ce qu’il est permis de ne pas croire. Le retour au moyen-âge serait la vraie conséquence de ces déclamations, si elles se comprenaient elles-mêmes, et quelques-uns ne reculeraient nullement devant cette conséquence... La liberté de penser est donc le droit commun de toutes les écoles philosophiques: elles ne sont philosophiques qu’à cette condition. C’est là pour nous le premier principe, et par rapport à cette condition fondamentale les dissidences ultérieures n’ont en quelque sorte qu’une importance secondaire... « Une des formes de liberté à laquelle nous nous flattons de tenir le plus, pour laquelle nous nous déclarons prêts à aller en prison, qui est un étrange aboutissement de la liberté, ou à dresser des barricades contre ceux qui ne pensent pas comme nous, c’est la liberté de penser.» (Franc-Nohain)
Ce livre basé sur les travaux de Paul Janet et John Stuart Mill, traite de la liberté de penser et d’exprimer sa pensée. On dénonce sans cesse les libres penseurs comme portant atteinte à toutes les lois divines et humaines, comme menaçant les bases mêmes de la société, comme effaçant la distinction du bien et du mal au profit de l’anarchie et du triomphe des passions. Il se trouve encore des esprits qui, même dans l’ordre de la foi, voudraient que l’état intervînt pour fixer ce qu’il faut croire et ce qu’il est permis de ne pas croire. Le retour au moyen-âge serait la vraie conséquence de ces déclamations, si elles se comprenaient elles-mêmes, et quelques-uns ne reculeraient nullement devant cette conséquence... La liberté de penser est donc le droit commun de toutes les écoles philosophiques: elles ne sont philosophiques qu’à cette condition. C’est là pour nous le premier principe, et par rapport à cette condition fondamentale les dissidences ultérieures n’ont en quelque sorte qu’une importance secondaire... « Une des formes de liberté à laquelle nous nous flattons de tenir le plus, pour laquelle nous nous déclarons prêts à aller en prison, qui est un étrange aboutissement de la liberté, ou à dresser des barricades contre ceux qui ne pensent pas comme nous, c’est la liberté de penser.» (Franc-Nohain)