Author: | Georges Feydeau | ISBN: | 1230000259295 |
Publisher: | Largau | Publication: | August 9, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Georges Feydeau |
ISBN: | 1230000259295 |
Publisher: | Largau |
Publication: | August 9, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Éloi, Justin.
JUSTIN, entrant du fond, suivi d’Éloi qui porte une malle. - Tiens, viens par ici, toi l’enflammé... Apporte ton colis.
ÉLOI, accent belge. - Ouie, ouie, ouie, ça pèse, tu sais à c’t’heure (Déposant sa malle au milieu de la scène.) Ouf ! Ça est bon tout de même pour une fois de respirer comme qui dirait des épaules.
JUSTIN. - Ah ! bien, c’est pas moi qui m’amuserais à trimballer des fardeaux pareils.
ÉLOI. - Gotteferdeck, si tu crois que c’est pour mon amusement ! C’est mon maître qui me colle ça à porter, savez-vous.
JUSTIN. - Oh ! mais moi, il pourrait me coller, ce serait quifquif ! d’abord les choses lourdes, ça m’est défendu par mon médecin...
ÉLOI. - Ah !
JUSTIN. - Je ne mange même pas du homard, ainsi, c’est pas pour porter les malles...
ÉLOI. - Tu ne manges pas de homard... moi non plus... mais ça ne m’empêche pas de porter les malles...
JUSTIN. - Pourquoi que tu ne fais pas comme moi ? Je les fais porter au patron.
ÉLOI. - Allaïe !...
JUSTIN. - Parole !...
ÉLOI. - Tu fais porter ses bagages à ton patron ?
JUSTIN. - Ses bagages et les miens !
Pendant toute la scène, Justin, Éloi, la malle se trouve au milieu d’eux.
ÉLOI. - Allaïe... Ça est un patron pas ordinaire, tu sais ça...
JUSTIN. - Pfeu !...
ÉLOI. - Oh ! si, ça est un homme commode !
JUSTIN. - Lui, c’est un ours !... C’est un porc-épic, le patron !...
ÉLOI. - Oh !
JUSTIN (jetant un coup d’oeil vers la porte de droite). - Seulement j’ai mon système... je le traite par les sciences occultes.
Éloi, Justin.
JUSTIN, entrant du fond, suivi d’Éloi qui porte une malle. - Tiens, viens par ici, toi l’enflammé... Apporte ton colis.
ÉLOI, accent belge. - Ouie, ouie, ouie, ça pèse, tu sais à c’t’heure (Déposant sa malle au milieu de la scène.) Ouf ! Ça est bon tout de même pour une fois de respirer comme qui dirait des épaules.
JUSTIN. - Ah ! bien, c’est pas moi qui m’amuserais à trimballer des fardeaux pareils.
ÉLOI. - Gotteferdeck, si tu crois que c’est pour mon amusement ! C’est mon maître qui me colle ça à porter, savez-vous.
JUSTIN. - Oh ! mais moi, il pourrait me coller, ce serait quifquif ! d’abord les choses lourdes, ça m’est défendu par mon médecin...
ÉLOI. - Ah !
JUSTIN. - Je ne mange même pas du homard, ainsi, c’est pas pour porter les malles...
ÉLOI. - Tu ne manges pas de homard... moi non plus... mais ça ne m’empêche pas de porter les malles...
JUSTIN. - Pourquoi que tu ne fais pas comme moi ? Je les fais porter au patron.
ÉLOI. - Allaïe !...
JUSTIN. - Parole !...
ÉLOI. - Tu fais porter ses bagages à ton patron ?
JUSTIN. - Ses bagages et les miens !
Pendant toute la scène, Justin, Éloi, la malle se trouve au milieu d’eux.
ÉLOI. - Allaïe... Ça est un patron pas ordinaire, tu sais ça...
JUSTIN. - Pfeu !...
ÉLOI. - Oh ! si, ça est un homme commode !
JUSTIN. - Lui, c’est un ours !... C’est un porc-épic, le patron !...
ÉLOI. - Oh !
JUSTIN (jetant un coup d’oeil vers la porte de droite). - Seulement j’ai mon système... je le traite par les sciences occultes.