Author: | Jean-Louis Harouel | ISBN: | 9782130660477 |
Publisher: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1984 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Jean-Louis Harouel |
ISBN: | 9782130660477 |
Publisher: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1984 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
L'inégalité est mauvaise. La réduction des inégalités est donc bonne et doit être systématiquement recherchée. Ce théorème simpliste constitue, ainsi que chacun le sait, l'une des grandes idées reçues sur lesquelles vit notre époque. Or, ce théorème est faux et cela aussi bien aujourd'hui qu'autrefois, entre les individus comme entre les groupes humains, Une politique de réduction des inégalités présente au moins deux inconvénients majeurs : une faible efficacité sociale réelle ; l'existence d'un prix à payer, souvent élevé. Prix qui, à notre époque, prend notamment la forme d'une moindre efficacité économique, plaçant la nation considérée en état d'infériorité dans la compétition internationale. La vraie question, dans un pays comme la France, n'est pas serons-nous demain encore plus égaux ?, mais bien : resterons-nous riches, ou redeviendrons-nous pauvres ? Or, l'égalitarisme ne peut que nous entraîner vers l'échec économique, et donc vers la pauvreté. Sans compter bien d'autres dangers.
L'inégalité est mauvaise. La réduction des inégalités est donc bonne et doit être systématiquement recherchée. Ce théorème simpliste constitue, ainsi que chacun le sait, l'une des grandes idées reçues sur lesquelles vit notre époque. Or, ce théorème est faux et cela aussi bien aujourd'hui qu'autrefois, entre les individus comme entre les groupes humains, Une politique de réduction des inégalités présente au moins deux inconvénients majeurs : une faible efficacité sociale réelle ; l'existence d'un prix à payer, souvent élevé. Prix qui, à notre époque, prend notamment la forme d'une moindre efficacité économique, plaçant la nation considérée en état d'infériorité dans la compétition internationale. La vraie question, dans un pays comme la France, n'est pas serons-nous demain encore plus égaux ?, mais bien : resterons-nous riches, ou redeviendrons-nous pauvres ? Or, l'égalitarisme ne peut que nous entraîner vers l'échec économique, et donc vers la pauvreté. Sans compter bien d'autres dangers.