Author: | Philippe B., Jean-Luc Riva | ISBN: | 9782377530069 |
Publisher: | Nimrod | Publication: | January 26, 2019 |
Imprint: | Nimrod | Language: | French |
Author: | Philippe B., Jean-Luc Riva |
ISBN: | 9782377530069 |
Publisher: | Nimrod |
Publication: | January 26, 2019 |
Imprint: | Nimrod |
Language: | French |
Le parcours sinueux et semé d'embûches de Philippe B. : des frontières de l'ultra-violence et de la délinquance à l'intégration du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale.
Philippe B. n’aurait jamais dû se trouver à la place qui fut si souvent la sienne durant ces quinze dernières années : en tête d’une colonne d’assaut du GIGN !
Élevé à la dure, son aptitude aux arts martiaux l’amène très tôt aux frontières de l’ultra-violence et de la délinquance. Pourtant, depuis qu’il a suivi en direct à la télévision le célèbre assaut du GIGN sur un Airbus à Marignane, alors qu’il avait 16 ans, Philippe B. a pour nouvelle ambition d’intégrer le « Groupe ».
Après un parcours sinueux et semé d’embûches, il passe les tests de sélection et finit parmi les premiers de sa promotion, mais les psychologues s’opposent à sa candidature en raison de son profil pour le moins atypique et de ses erreurs de jeunesse. Les instructeurs en décident autrement : ils savent qu’ils vont pouvoir canaliser son énergie et lui offrir une nouvelle vie, celle d’un opérationnel du GIGN.
Voici donc l’histoire de Philippe B., un « ops » au parcours hors du commun – chuteur opérationnel, instructeur en sports de combat, expert en explosifs et tireur d’exception dont l’adresse sera déterminante pour la réussite de certaines missions. Entre son éducation « spartiate » et ses interventions en Libye, dans le golfe d’Aden, en Irak, ou ses dernières opérations antiterroristes sur le territoire national, il lève le voile sur le quotidien des opérationnels du GIGN.
Ce sont des individus d’exception qui font la force du Groupe fondé par Christian Prouteau. Philippe B. fait partie de ceux-là.
Découvrez l'histoire d'un opérationnel du GIGN et plongez dans le récit de ses interventions en Libye, dans le golfe d’Aden, en Irak, ou ses dernières opérations antiterroristes sur le territoire national.
EXTRAIT
Le lundi 7 avril, à peine arrivés à Djibouti et alors que nous préparons les caisses destinées à être tarponnées avec certains d’entre nous, Denis Favier nous réunit quelques instants autour de lui.
« Voilà, nous avons fait passer à Sarkozy une évaluation des pertes en cas d’intervention sur le navire : elle indique que 50 % des gendarmes qui vont donner l’assaut vont périr et que tous les pirates seront abattus. Je voulais que vous le sachiez. »
Nous connaissons bien la complexité de l’assaut en mer et les dangers que cela représente, d’autant plus que nous apprenons à cette occasion que les Somaliens sont désormais 18 à bord ! Inutile de se faire des illusions. Si une intervention est décidée, nous compterons sans doute des pertes dans nos rangs. Mais Denis Favier n’en a pas terminé.
« Le chef d’État somalien, le président Abdullahi Yusuf Ahmed, a demandé au président Sarkozy qu’il soit fait un exemple sur le Ponant. Sa requête est la suivante : en cas de remise d’une rançon, vous devrez exécuter tous les pirates. Pour cela, vous effectuerez des tirs à tuer depuis un hélicoptère lorsqu’ils quitteront le bateau et là, vous devrez les tuer, tous ! Qu’en pensez-vous ? »
Pour nous, la question ne se pose pas. Si nous n’hésitons pas à neutraliser sans pitié des preneurs d’otages dans une libération de vive force, nous ne pouvons nous résoudre à exécuter des hommes qui fuiraient dans un zodiac sans avoir tué d’otages, sans en détenir avec eux. Ce sont des voleurs, certes, dont le butin sert sans doute à alimenter des filières terroristes, mais ce sont aussi de pauvres villageois qui n’ont encore tué personne.
« Je suis contre, dit l’un de nous en levant la main, aussitôt imité par tout le groupe.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe B. est vice-champion de France de full-contact à l’âge de 17 ans. Déterminé à entrer au GIGN dès l’adolescence, il atteint son objectif et sert pendant 15 ans en tant qu’opérationnel. Il vit en région parisienne.
Le parcours sinueux et semé d'embûches de Philippe B. : des frontières de l'ultra-violence et de la délinquance à l'intégration du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale.
Philippe B. n’aurait jamais dû se trouver à la place qui fut si souvent la sienne durant ces quinze dernières années : en tête d’une colonne d’assaut du GIGN !
Élevé à la dure, son aptitude aux arts martiaux l’amène très tôt aux frontières de l’ultra-violence et de la délinquance. Pourtant, depuis qu’il a suivi en direct à la télévision le célèbre assaut du GIGN sur un Airbus à Marignane, alors qu’il avait 16 ans, Philippe B. a pour nouvelle ambition d’intégrer le « Groupe ».
Après un parcours sinueux et semé d’embûches, il passe les tests de sélection et finit parmi les premiers de sa promotion, mais les psychologues s’opposent à sa candidature en raison de son profil pour le moins atypique et de ses erreurs de jeunesse. Les instructeurs en décident autrement : ils savent qu’ils vont pouvoir canaliser son énergie et lui offrir une nouvelle vie, celle d’un opérationnel du GIGN.
Voici donc l’histoire de Philippe B., un « ops » au parcours hors du commun – chuteur opérationnel, instructeur en sports de combat, expert en explosifs et tireur d’exception dont l’adresse sera déterminante pour la réussite de certaines missions. Entre son éducation « spartiate » et ses interventions en Libye, dans le golfe d’Aden, en Irak, ou ses dernières opérations antiterroristes sur le territoire national, il lève le voile sur le quotidien des opérationnels du GIGN.
Ce sont des individus d’exception qui font la force du Groupe fondé par Christian Prouteau. Philippe B. fait partie de ceux-là.
Découvrez l'histoire d'un opérationnel du GIGN et plongez dans le récit de ses interventions en Libye, dans le golfe d’Aden, en Irak, ou ses dernières opérations antiterroristes sur le territoire national.
EXTRAIT
Le lundi 7 avril, à peine arrivés à Djibouti et alors que nous préparons les caisses destinées à être tarponnées avec certains d’entre nous, Denis Favier nous réunit quelques instants autour de lui.
« Voilà, nous avons fait passer à Sarkozy une évaluation des pertes en cas d’intervention sur le navire : elle indique que 50 % des gendarmes qui vont donner l’assaut vont périr et que tous les pirates seront abattus. Je voulais que vous le sachiez. »
Nous connaissons bien la complexité de l’assaut en mer et les dangers que cela représente, d’autant plus que nous apprenons à cette occasion que les Somaliens sont désormais 18 à bord ! Inutile de se faire des illusions. Si une intervention est décidée, nous compterons sans doute des pertes dans nos rangs. Mais Denis Favier n’en a pas terminé.
« Le chef d’État somalien, le président Abdullahi Yusuf Ahmed, a demandé au président Sarkozy qu’il soit fait un exemple sur le Ponant. Sa requête est la suivante : en cas de remise d’une rançon, vous devrez exécuter tous les pirates. Pour cela, vous effectuerez des tirs à tuer depuis un hélicoptère lorsqu’ils quitteront le bateau et là, vous devrez les tuer, tous ! Qu’en pensez-vous ? »
Pour nous, la question ne se pose pas. Si nous n’hésitons pas à neutraliser sans pitié des preneurs d’otages dans une libération de vive force, nous ne pouvons nous résoudre à exécuter des hommes qui fuiraient dans un zodiac sans avoir tué d’otages, sans en détenir avec eux. Ce sont des voleurs, certes, dont le butin sert sans doute à alimenter des filières terroristes, mais ce sont aussi de pauvres villageois qui n’ont encore tué personne.
« Je suis contre, dit l’un de nous en levant la main, aussitôt imité par tout le groupe.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe B. est vice-champion de France de full-contact à l’âge de 17 ans. Déterminé à entrer au GIGN dès l’adolescence, il atteint son objectif et sert pendant 15 ans en tant qu’opérationnel. Il vit en région parisienne.