Author: | Gustave Geffroy | ISBN: | 1230001811308 |
Publisher: | PRB | Publication: | August 19, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gustave Geffroy |
ISBN: | 1230001811308 |
Publisher: | PRB |
Publication: | August 19, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Hermine Gilquin est un roman de l'historien et romancier français Gustave Geffroy (1855 – 1926).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
La ferme des Gilquin était bâtie sur un plateau qui est une légère surélévation du sol de la plaine de Vendée. Au sud-ouest, on apercevait, pendant le jour, la couleur lointaine et changeante de la mer. Le soir, on voyait briller la lumière tournante du phare de l’île de Ré.
Ce pays, que l’on pourrait supposer sans caractère, sans pittoresque, illimité et monotone, avec des horizons toujours semblables, vers lesquels s’en vont des champs tous pareils, est au contraire pourvu d’une beauté singulière et admirable.
Il n’a pas besoin du mirage de la mer pour avoir son infini et sa poésie. Sa terre est presque nue, bien qu’elle soit décorée, comme partout, de la magie des saisons, mais elle laisse voir dans son ampleur le ciel avec ses nuages et ses étoiles. Le paysage devient alors grandiose...
Hermine Gilquin est un roman de l'historien et romancier français Gustave Geffroy (1855 – 1926).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
La ferme des Gilquin était bâtie sur un plateau qui est une légère surélévation du sol de la plaine de Vendée. Au sud-ouest, on apercevait, pendant le jour, la couleur lointaine et changeante de la mer. Le soir, on voyait briller la lumière tournante du phare de l’île de Ré.
Ce pays, que l’on pourrait supposer sans caractère, sans pittoresque, illimité et monotone, avec des horizons toujours semblables, vers lesquels s’en vont des champs tous pareils, est au contraire pourvu d’une beauté singulière et admirable.
Il n’a pas besoin du mirage de la mer pour avoir son infini et sa poésie. Sa terre est presque nue, bien qu’elle soit décorée, comme partout, de la magie des saisons, mais elle laisse voir dans son ampleur le ciel avec ses nuages et ses étoiles. Le paysage devient alors grandiose...