Author: | Robert Guillain | ISBN: | 9782402316842 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1990 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Arléa) | Language: | French |
Author: | Robert Guillain |
ISBN: | 9782402316842 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1990 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Arléa) |
Language: | French |
Voici, écrit par l’un des plus grands journalistes de ce temps, un témoignage hors du commun. Robert Guillain, en effet, fut un des très rares occidentaux à pouvoir suivre de bout en bout – et de l’intérieur – la guerre menée par le Japon allié aux puissances de l’Axe. Présent à Tokyo en décembre 1941, au moment de l’attaque aérienne contre Pearl Harbour, il restera bloqué au Japon jusqu’en 1946. C’est donc en témoin direct qu’il a vécu toutes les étapes de cette terrifiante épopée consommée dans l’horreur d’Hiroshima dont il découvrit, parmi les premiers, les ruines vitrifiées. Au début, Tokyo s’amuse, écrit-il. On fait la fête dans les maisons de thé et les Japonais suivent, avec passion, les victoires de leurs armes dans le Pacifique. Mais rapidement vient le temps des revers et l’irrésistible reconquête des archipels océaniens par le général MacArthur. Le Japon se raidit, Tokyo s’installe dans une terrible austérité. C’est sur cette capitale exténuée, d’où partent néanmoins sans relâche les escadrilles des Kamikaze, que vont s’abattre, en 1944, les terrifiants bombardements incendiaires des superforteresses américaines. Guillain est présent dans la ville en flammes où les civils meurent, ébouillantés jusque dans les canaux et châteaux d’eau où ils avaient cherché refuge. Assigné à résidence dans le nord du pays où sévit l’espionnite, Robert Guillain sera de retour à Tokyo juste à temps pour assister à l’arrivée des Américains et à la signature de la paix. Surprise : les Japonais font bon accueil à leurs vainqueurs. Le Japon est en ruines. Mais il prépare sa revanche. Pacifique celle – là.
Voici, écrit par l’un des plus grands journalistes de ce temps, un témoignage hors du commun. Robert Guillain, en effet, fut un des très rares occidentaux à pouvoir suivre de bout en bout – et de l’intérieur – la guerre menée par le Japon allié aux puissances de l’Axe. Présent à Tokyo en décembre 1941, au moment de l’attaque aérienne contre Pearl Harbour, il restera bloqué au Japon jusqu’en 1946. C’est donc en témoin direct qu’il a vécu toutes les étapes de cette terrifiante épopée consommée dans l’horreur d’Hiroshima dont il découvrit, parmi les premiers, les ruines vitrifiées. Au début, Tokyo s’amuse, écrit-il. On fait la fête dans les maisons de thé et les Japonais suivent, avec passion, les victoires de leurs armes dans le Pacifique. Mais rapidement vient le temps des revers et l’irrésistible reconquête des archipels océaniens par le général MacArthur. Le Japon se raidit, Tokyo s’installe dans une terrible austérité. C’est sur cette capitale exténuée, d’où partent néanmoins sans relâche les escadrilles des Kamikaze, que vont s’abattre, en 1944, les terrifiants bombardements incendiaires des superforteresses américaines. Guillain est présent dans la ville en flammes où les civils meurent, ébouillantés jusque dans les canaux et châteaux d’eau où ils avaient cherché refuge. Assigné à résidence dans le nord du pays où sévit l’espionnite, Robert Guillain sera de retour à Tokyo juste à temps pour assister à l’arrivée des Américains et à la signature de la paix. Surprise : les Japonais font bon accueil à leurs vainqueurs. Le Japon est en ruines. Mais il prépare sa revanche. Pacifique celle – là.