Author: | Louisa May Alcott | ISBN: | 1230002821429 |
Publisher: | CP | Publication: | November 8, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louisa May Alcott |
ISBN: | 1230002821429 |
Publisher: | CP |
Publication: | November 8, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Quand on est jeune et qu’on a le caractère bien fait, on tire parti de tout, on s’arrange de tout pour s’amuser. L’été est passé ! C’était bien beau et bien bon, l’été, mais l’hiver est venu, et l’hiver a son mérite : vive l’hiver !
Par une belle après-midi du mois de décembre, tous les enfants du village d’Harmong étaient allés avec leurs traîneaux glisser le long de la colline. La neige était assez gelée et la glace assez forte sur la mare pour leur permettre ce divertissement ; aussi petits garçons et petites filles s’en donnaient-ils à cœur joie. L’on n’entendait que cris de plaisir et éclats de rire.
Il y avait trois glissades organisées : l’une d’elles conduisait dans la prairie par une pente douce ; l’autre allait traverser la mare à côté, et la troisième partant du sommet de la colline, se terminait brusquement devant une barrière en bois, bordant et surplombant la grande route placée beaucoup plus bas. C’était une sorte de garde-fou destiné à prévenir les chutes.
Plusieurs enfants, déjà fatigués de tant de plaisir, se reposaient appuyés contre cette palissade, et en même temps s’amusaient à critiquer les autres qui n’avaient pas encore abandonné cet exercice agréable entre tous. Comme leur conversation va nous faire faire connaissance avec des personnages que nous verrons apparaître bien des fois dans le cours de ce récit, nous pouvons, je crois, l’écouter sans trop d’indiscrétion.
Quand on est jeune et qu’on a le caractère bien fait, on tire parti de tout, on s’arrange de tout pour s’amuser. L’été est passé ! C’était bien beau et bien bon, l’été, mais l’hiver est venu, et l’hiver a son mérite : vive l’hiver !
Par une belle après-midi du mois de décembre, tous les enfants du village d’Harmong étaient allés avec leurs traîneaux glisser le long de la colline. La neige était assez gelée et la glace assez forte sur la mare pour leur permettre ce divertissement ; aussi petits garçons et petites filles s’en donnaient-ils à cœur joie. L’on n’entendait que cris de plaisir et éclats de rire.
Il y avait trois glissades organisées : l’une d’elles conduisait dans la prairie par une pente douce ; l’autre allait traverser la mare à côté, et la troisième partant du sommet de la colline, se terminait brusquement devant une barrière en bois, bordant et surplombant la grande route placée beaucoup plus bas. C’était une sorte de garde-fou destiné à prévenir les chutes.
Plusieurs enfants, déjà fatigués de tant de plaisir, se reposaient appuyés contre cette palissade, et en même temps s’amusaient à critiquer les autres qui n’avaient pas encore abandonné cet exercice agréable entre tous. Comme leur conversation va nous faire faire connaissance avec des personnages que nous verrons apparaître bien des fois dans le cours de ce récit, nous pouvons, je crois, l’écouter sans trop d’indiscrétion.