Author: | Guy Deloeuvre | ISBN: | 1230002499666 |
Publisher: | Guy Deloeuvre | Publication: | August 25, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Guy Deloeuvre |
ISBN: | 1230002499666 |
Publisher: | Guy Deloeuvre |
Publication: | August 25, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Jacques Romain Georges Brel est issu d'une famille catholique flamande d'industriels ; son père, Romain Brel (1883-1964), né à Zandvoorde, est francophone de souche flamande, et sa mère Lisette Van Adorp (1896-1964) est bruxelloise. Enfant, il est peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre (1923-2001), de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir lu Jules Verne et Jack London. À 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu’il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique). Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût (« Mon père m'a encartonné » dit-il). Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Franz Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant. Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d'électricité, qu'il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa fille Chantal (morte en 1999). Cette année est aussi celle où il commence à chanter. À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l’« îlot sacré ». Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente, en vain, de le dissuader de continuer dans cette voie. Lui persévère.
Jacques Romain Georges Brel est issu d'une famille catholique flamande d'industriels ; son père, Romain Brel (1883-1964), né à Zandvoorde, est francophone de souche flamande, et sa mère Lisette Van Adorp (1896-1964) est bruxelloise. Enfant, il est peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre (1923-2001), de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir lu Jules Verne et Jack London. À 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu’il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique). Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût (« Mon père m'a encartonné » dit-il). Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Franz Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant. Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d'électricité, qu'il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa fille Chantal (morte en 1999). Cette année est aussi celle où il commence à chanter. À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l’« îlot sacré ». Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente, en vain, de le dissuader de continuer dans cette voie. Lui persévère.