Author: | GEORGES FEYDEAU | ISBN: | 1230002300351 |
Publisher: | Jwarlal | Publication: | April 30, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | GEORGES FEYDEAU |
ISBN: | 1230002300351 |
Publisher: | Jwarlal |
Publication: | April 30, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parmi les classiques populaires les plus vendus "bestseller" de leur époque. Voici un extrait de ce bel ouvrage :
Le Garçon, puis le Gérant de l’hôtel, puis la Bonne du premier, puis M. et Mme Giclefort
Au lever du rideau, le garçon nettoie la table, époussette les chaises. Dans-le tennis, la partie continue. Paraît le gérant, arrivant du fond ; il est chargé d’un lourd panier rempli de provisions.
Le Gérant, s’épongeant et soufflant. — Oh ! là là là ! Ouf ! J’en ai ma claque. Tenez, Lamiche, débarrassez-moi.
Le Garçon. — Oui, Monsieur Godache. Ah ! ben, Monsieur Godache a plutôt chaud.
Le Gérant. — Je sue, mon ami, je sue ! Il n’y a pas d’autre mot. Ce sacré marché est en plein soleil…
Le Garçon. — Et nous avons trente-six à l’ombre !
Le Gérant. — Quel été ! C’est à crever. On se demande quand il pleuvra. Avec ça, je me suis pressé ; j’avais peur de n’être pas là pour l’arrivée de la gare.
Le Garçon. — Monsieur n’avait donc pas sa montre ?
Le Gérant. — Si ; seulement, je n’avais pas l’heure. J’ai une montre excellente ; mais qui a des fantaisies.
Le Garçon. — Ah !
Le Gérant. — Elle ne varie pas d’une demi-minute par jour ; mais par moments, elle s’arrête pendant une heure… et puis elle repart… très bien.
Le Garçon. — Oui, ça ne m’étonne pas… J’ai eu une cousine qui était comme ça. Elle avait des syncopes ! et puis, une fois que c’était passé…
Le Gérant. — Elle marchait très bien.
Ce livre est parmi les classiques populaires les plus vendus "bestseller" de leur époque. Voici un extrait de ce bel ouvrage :
Le Garçon, puis le Gérant de l’hôtel, puis la Bonne du premier, puis M. et Mme Giclefort
Au lever du rideau, le garçon nettoie la table, époussette les chaises. Dans-le tennis, la partie continue. Paraît le gérant, arrivant du fond ; il est chargé d’un lourd panier rempli de provisions.
Le Gérant, s’épongeant et soufflant. — Oh ! là là là ! Ouf ! J’en ai ma claque. Tenez, Lamiche, débarrassez-moi.
Le Garçon. — Oui, Monsieur Godache. Ah ! ben, Monsieur Godache a plutôt chaud.
Le Gérant. — Je sue, mon ami, je sue ! Il n’y a pas d’autre mot. Ce sacré marché est en plein soleil…
Le Garçon. — Et nous avons trente-six à l’ombre !
Le Gérant. — Quel été ! C’est à crever. On se demande quand il pleuvra. Avec ça, je me suis pressé ; j’avais peur de n’être pas là pour l’arrivée de la gare.
Le Garçon. — Monsieur n’avait donc pas sa montre ?
Le Gérant. — Si ; seulement, je n’avais pas l’heure. J’ai une montre excellente ; mais qui a des fantaisies.
Le Garçon. — Ah !
Le Gérant. — Elle ne varie pas d’une demi-minute par jour ; mais par moments, elle s’arrête pendant une heure… et puis elle repart… très bien.
Le Garçon. — Oui, ça ne m’étonne pas… J’ai eu une cousine qui était comme ça. Elle avait des syncopes ! et puis, une fois que c’était passé…
Le Gérant. — Elle marchait très bien.