Kama Sutra,

Romance, Erotica
Cover of the book Kama Sutra, by Vatsyayana, GILBERT TEROL
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Author: Vatsyayana ISBN: 1230002797083
Publisher: GILBERT TEROL Publication: November 5, 2018
Imprint: Language: French
Author: Vatsyayana
ISBN: 1230002797083
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: November 5, 2018
Imprint:
Language: French

Les femmes du harem royal ne peuvent voir ni rencontrer aucun homme, tant elles sont strictement gardées ; et leurs désirs ne sauraient d’ailleurs être satisfaits, leur unique mari étant commun à tant de femmes. Pour cette raison, elles se donnent entre elles du plaisir de différentes façons, ainsi qu’il va être dit :

Elles habillent en hommes les filles de leurs nourrices, ou leurs amies, ou leurs servantes, et accomplissent alors leur objet au moyen de bulbes, racines et fruits qui ont a forme du Lingam ; ou bien elles se couchent sur une statue ont le Lingam est apparent et en érection.

Certains Rois compatissants prennent ou s’appliquent des médicaments qui leur permettent de jouir de plusieurs femmes dans la même nuit, quoique peut-être ils n’y soient guère portés de leur propre mouvement. D’autres jouissent avec celles de leurs femmes seulement qui ont leur préférence ; d’autres enfin prennent chacune de leurs femmes à tour de rôle, régulièrement. Tels sont les moyens de jouissance qui prévalent dans les contrées de l’Est, et ce qui est dit de la jouissance de la femme est aussi applicable à l’homme.

Toutefois, par l’entremise de leurs servantes, les dames du harem royal reçoivent assez souvent dans leurs appartements des hommes déguisés en femmes. Leurs servantes et les filles de leurs nourrices, qui sont au fait de tous les secrets du lieu, ont pour mission d’engager les hommes à pénétrer ainsi dans le harem, en leur parlant de la bonne fortune qui les y attend, des facilités d’entrée et de sortie, de la grande étendue du palais, de la négligence des sentinelles, et de la condescendance des surveillants pour la personne des épouses royales. Mais ces femmes ne doivent (mais, au moyen de mensonges, décider un homme à entrer dans le harem, car ce serait probablement occasionner sa perte.

Quant à l’homme lui même, il fera mieux de renoncer à pénétrer dans le harem, si aisé qu’en soit l’accès, à cause des nombreux désastres auxquels il s’y trouvera exposé. Si cependant il veut y entrer, il doit premièrement s’assurer s’il existe une sortie facile, s’il est partout entouré du jardin de plaisance, s’il y a différents compartiments qui en dépendent, si les sentinelles sont négligentes, si le Roi en est absent ; et alors, au moment où les femmes du harem lui font signe, il observera soigneusement les localités et entrera par le chemin qui lui sera indiqué. Si la chose lui est possible, il rôdera chaque jour autour du harem, se familiarisera, sous un prétexte ou sous un autre, avec les sentinelles, et se montrera aimable pour les servantes du harem qui pourront connaître son dessein, et auxquelles il exprimera son regret de ne pouvoir encore atteindre le but e ses désirs. Enfin, il laissera tout l’office d’entremetteuse à la femme qui aura accès dans le harem, et il s’étudiera à reconnaître les émissaires du Roi.

S’il n’y a pas d’entremetteuse qui ait accès dans le harem, l’homme, alors, se tiendra dans quelque endroit où il puisse voir la femme qu’il aime et qu’il désire posséder.

Si cet endroit est occupé par les sentinelles du Roi, il se déguisera en servante de la dame qui vient dans ledit endroit, ou qui y passe.

Lorsqu’elle le regardera, il lui fera connaître ses sentiments par des signes et gestes extérieurs, et lui montrera des peintures, des objets à double sens, des chapelets de fleurs, des anneaux. Il notera soigneusement la réponse qu’elle lui fera, par mots ou par signes ou gestes, et essaiera alors de pénétrer dans le harem. S’il est certain qu’elle doit venir dans quelque lieu particulier, il s’y cachera, et au moment voulu entrera avec elle mêlé à ses gardes. Il peut aussi aller et venir, caché dans un lit replié, ou dans une couverture de lit ; ou mieux encore, il se rendra le corps invisible au moyen d’applications extérieures, comme celle dont voici la recette :

Brûlez ensemble, sans laisser partir la fumée, le cœur d’un ichneumon, le fruit de la courge longue (tumbi), et les yeux d’un serpent ; broyez les cendres et mêlez dans une égale quantité d’eau. En se mettant sur les yeux cette mixture, un homme peut aller et venir sans être vu.

Il y a d’autres moyens d’invisibilité prescrits par les Brahmanes de Duyana et les Jogas iras.

Un homme peut aussi entrer dans le harem durant le festival de la huitième lune, dans le mois de Nargashirsha, et durant les festivals de clair de lune, alors que les surveillantes du harem sont très occupées ou tout à la fête.

Voici, sur le sujet, les principes posés en règle :

L’entrée de jeunes gens dans le harem et leur sortie ont généralement lieu quand on introduit des objets dans le palais, ou qu’on en fait sortir, ou au moment des festivals à boire, ou lorsque les surveillantes sont excédées de besogne, ou lorsqu’une des épouses royales change de résidence, ou lorsque les femmes du Roi vont aux jardins ou aux foires, ou lorsqu’elles rentrent au palais, ou enfin lorsque le Roi est absent pour un long pèlerinage. Les femmes du harem royal connaissent les secrets les unes des autres, et n’ayant qu’un seul objet en vue, elles se prêtent mutuellement assistance. Un jeune homme qui les possède toutes, et qui leur est commun à toutes, peut continuer à en jouir aussi longtemps que la chose reste secrète et qu’elle ne transpire pas au-dehors.

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Les femmes du harem royal ne peuvent voir ni rencontrer aucun homme, tant elles sont strictement gardées ; et leurs désirs ne sauraient d’ailleurs être satisfaits, leur unique mari étant commun à tant de femmes. Pour cette raison, elles se donnent entre elles du plaisir de différentes façons, ainsi qu’il va être dit :

Elles habillent en hommes les filles de leurs nourrices, ou leurs amies, ou leurs servantes, et accomplissent alors leur objet au moyen de bulbes, racines et fruits qui ont a forme du Lingam ; ou bien elles se couchent sur une statue ont le Lingam est apparent et en érection.

Certains Rois compatissants prennent ou s’appliquent des médicaments qui leur permettent de jouir de plusieurs femmes dans la même nuit, quoique peut-être ils n’y soient guère portés de leur propre mouvement. D’autres jouissent avec celles de leurs femmes seulement qui ont leur préférence ; d’autres enfin prennent chacune de leurs femmes à tour de rôle, régulièrement. Tels sont les moyens de jouissance qui prévalent dans les contrées de l’Est, et ce qui est dit de la jouissance de la femme est aussi applicable à l’homme.

Toutefois, par l’entremise de leurs servantes, les dames du harem royal reçoivent assez souvent dans leurs appartements des hommes déguisés en femmes. Leurs servantes et les filles de leurs nourrices, qui sont au fait de tous les secrets du lieu, ont pour mission d’engager les hommes à pénétrer ainsi dans le harem, en leur parlant de la bonne fortune qui les y attend, des facilités d’entrée et de sortie, de la grande étendue du palais, de la négligence des sentinelles, et de la condescendance des surveillants pour la personne des épouses royales. Mais ces femmes ne doivent (mais, au moyen de mensonges, décider un homme à entrer dans le harem, car ce serait probablement occasionner sa perte.

Quant à l’homme lui même, il fera mieux de renoncer à pénétrer dans le harem, si aisé qu’en soit l’accès, à cause des nombreux désastres auxquels il s’y trouvera exposé. Si cependant il veut y entrer, il doit premièrement s’assurer s’il existe une sortie facile, s’il est partout entouré du jardin de plaisance, s’il y a différents compartiments qui en dépendent, si les sentinelles sont négligentes, si le Roi en est absent ; et alors, au moment où les femmes du harem lui font signe, il observera soigneusement les localités et entrera par le chemin qui lui sera indiqué. Si la chose lui est possible, il rôdera chaque jour autour du harem, se familiarisera, sous un prétexte ou sous un autre, avec les sentinelles, et se montrera aimable pour les servantes du harem qui pourront connaître son dessein, et auxquelles il exprimera son regret de ne pouvoir encore atteindre le but e ses désirs. Enfin, il laissera tout l’office d’entremetteuse à la femme qui aura accès dans le harem, et il s’étudiera à reconnaître les émissaires du Roi.

S’il n’y a pas d’entremetteuse qui ait accès dans le harem, l’homme, alors, se tiendra dans quelque endroit où il puisse voir la femme qu’il aime et qu’il désire posséder.

Si cet endroit est occupé par les sentinelles du Roi, il se déguisera en servante de la dame qui vient dans ledit endroit, ou qui y passe.

Lorsqu’elle le regardera, il lui fera connaître ses sentiments par des signes et gestes extérieurs, et lui montrera des peintures, des objets à double sens, des chapelets de fleurs, des anneaux. Il notera soigneusement la réponse qu’elle lui fera, par mots ou par signes ou gestes, et essaiera alors de pénétrer dans le harem. S’il est certain qu’elle doit venir dans quelque lieu particulier, il s’y cachera, et au moment voulu entrera avec elle mêlé à ses gardes. Il peut aussi aller et venir, caché dans un lit replié, ou dans une couverture de lit ; ou mieux encore, il se rendra le corps invisible au moyen d’applications extérieures, comme celle dont voici la recette :

Brûlez ensemble, sans laisser partir la fumée, le cœur d’un ichneumon, le fruit de la courge longue (tumbi), et les yeux d’un serpent ; broyez les cendres et mêlez dans une égale quantité d’eau. En se mettant sur les yeux cette mixture, un homme peut aller et venir sans être vu.

Il y a d’autres moyens d’invisibilité prescrits par les Brahmanes de Duyana et les Jogas iras.

Un homme peut aussi entrer dans le harem durant le festival de la huitième lune, dans le mois de Nargashirsha, et durant les festivals de clair de lune, alors que les surveillantes du harem sont très occupées ou tout à la fête.

Voici, sur le sujet, les principes posés en règle :

L’entrée de jeunes gens dans le harem et leur sortie ont généralement lieu quand on introduit des objets dans le palais, ou qu’on en fait sortir, ou au moment des festivals à boire, ou lorsque les surveillantes sont excédées de besogne, ou lorsqu’une des épouses royales change de résidence, ou lorsque les femmes du Roi vont aux jardins ou aux foires, ou lorsqu’elles rentrent au palais, ou enfin lorsque le Roi est absent pour un long pèlerinage. Les femmes du harem royal connaissent les secrets les unes des autres, et n’ayant qu’un seul objet en vue, elles se prêtent mutuellement assistance. Un jeune homme qui les possède toutes, et qui leur est commun à toutes, peut continuer à en jouir aussi longtemps que la chose reste secrète et qu’elle ne transpire pas au-dehors.

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