Heureusement pour lui, il était rapidement devenu célèbre, car simple quidam, on l’aurait fait enfermer. Incapable de devenir adulte, lunatique incandescent, il a révolutionné l’art de la batterie rock avec une totale désinvolture : les conventions, la technique, il s’en fichait. Il cognait comme un phénomène de foire. Mais c’est aussi comme un phénomène de foire qu’il a vécu, et l’a payé. Non sans humour d’ailleurs : ultime pied de nez à la société bien pensante, il est mort, à 32 ans, d’avoir voulu guérir de sa dépendance à l’alcool. Il avait mené sa vie tambour battant. En devenant le batteur des Who, Keith avait donné un sens à sa vie : lorsqu’il ne battait pas l’immesure derrière Pete Townshend, Roger Daltrey et John Entwistle, il n’existait plus. Alors, pour passer le temps, il se suicidait à petit feu. L’alcool tue lentement, dit-on. Mais combiné à la drogue et aux médocs, ça va rudement plus vite. Bienvenue dans la vie dingue de Keith Moon !
Heureusement pour lui, il était rapidement devenu célèbre, car simple quidam, on l’aurait fait enfermer. Incapable de devenir adulte, lunatique incandescent, il a révolutionné l’art de la batterie rock avec une totale désinvolture : les conventions, la technique, il s’en fichait. Il cognait comme un phénomène de foire. Mais c’est aussi comme un phénomène de foire qu’il a vécu, et l’a payé. Non sans humour d’ailleurs : ultime pied de nez à la société bien pensante, il est mort, à 32 ans, d’avoir voulu guérir de sa dépendance à l’alcool. Il avait mené sa vie tambour battant. En devenant le batteur des Who, Keith avait donné un sens à sa vie : lorsqu’il ne battait pas l’immesure derrière Pete Townshend, Roger Daltrey et John Entwistle, il n’existait plus. Alors, pour passer le temps, il se suicidait à petit feu. L’alcool tue lentement, dit-on. Mais combiné à la drogue et aux médocs, ça va rudement plus vite. Bienvenue dans la vie dingue de Keith Moon !