Author: | Alexandra Coin, Eric Kwapinski | ISBN: | 9782848866987 |
Publisher: | Editions Lucien Souny | Publication: | June 1, 2018 |
Imprint: | Editions Lucien Souny | Language: | French |
Author: | Alexandra Coin, Eric Kwapinski |
ISBN: | 9782848866987 |
Publisher: | Editions Lucien Souny |
Publication: | June 1, 2018 |
Imprint: | Editions Lucien Souny |
Language: | French |
Glauque, perturbant et diabolique à souhait !
Un violent incendie a ravagé un orphelinat religieux. Les pensionnaires sont évacuées et Marie, l’une des jeunes filles, est placée d’office en psychiatrie à Auxerre. À des centaines de kilomètres de là, à l'exception des morts qu’il a laissés derrière lui et des années qu’il a passées dans la Légion comme tireur d’élite, rien ne distingue Fabrice des autres habitants de ce village en pays cathare où il s’est désormais retiré. Jusqu’au jour où Peter Wolff, son vieux complice de randonnée, biker au look de Viking et prêtre défroqué, va attirer sur eux les foudres d’un groupe activiste catholique. Les méthodes de l’Inquisition renaissent de leurs cendres. En quoi cette croisade mortelle concernerait Marie ? Pourquoi elle seule pourrait y mettre un terme ?
Kiaï est un thriller sombre, acéré et addictif, qui aborde les questions de barbarie, de violence, de religions, et notamment de leurs effets dévastateurs.
EXTRAIT
Quand Angela se réveilla, elle poussa un hurlement de douleur. Ses muscles étaient tétanisés à cause du berceau de fer qui la retenait prisonnière. Comment d’ailleurs avait-elle pu réussir à s’endormir dans la posture intenable dans laquelle son bourreau l’avait placée ? Un appareillage la maintenait en position fœtale, pliée en deux, la tête, les poignets et les chevilles prises dans des armatures métalliques reliées entre elles par deux barres latérales. Des barres de fer qui pouvaient être serrées jusqu’à provoquer des saignements dus à la rupture des os et à la compression des membres. Ou au contraire, les deux tiges pouvaient être conservées à leur longueur initiale afin de prolonger l’agonie de la victime, en proie à des crampes qui pouvaient la rendre lentement folle. Tel était le rôle de cet instrument de torture que l’on nomme la « fille du boueur » et qui avait fait tant de victimes aux siècles passés. Un appareil d’une rare barbarie et d’un autre temps que l’on ne trouvait plus que dans les musées, ou dans des collections privées très « spéciales ». Du moins, jusqu’à aujourd’hui. Patrick avait trouvé moyen d’en restaurer un et il avait choisi d’assembler le dispositif de torture de manière à jouir au maximum du long martyre d’Angela. Les deux barres latérales avaient été conservées dans leur longueur d’origine pour faire durer le calvaire. Ce n’étaient là que des préliminaires, il lui réservait encore d’autres « surprises ».
Patrick avait observé ses yeux implorants de longues minutes, jusqu’à ce qu’Angela tombe d’épuisement. Enfin, « tomber » n’était qu’une expression. Elle s’était endormie dans la position dans laquelle il l’avait entravée, les genoux contre les épaules, posture qui promettait un réveil des plus horribles. Patrick avait souri à cette perspective en quittant la cave et y avait pensé toute la matinée en effectuant ses tâches quotidiennes. Chacun de ses muscles, chaque articulation devait faire endurer à Angela des souffrances atroces, avait-il songé avec jubilation.
À PROPOS DES AUTEURS
Alexandra Coin et Erik Kwapinski vivent dans l’Yonne mais ils se réfugient dès qu'ils le peuvent dans un village niché, dans l’Aude, en terre cathare. Ils ont pratiqué les arts martiaux. Lui, a fait un détour chez les commandos avant d’enseigner la philo. Elle, a exercé plusieurs petits boulots avant de devenir enseignante. L’intérêt pour la psychologie et la lecture les a réunis. En 2016, ils ont signé ensemble La Voie du Talion aux éditions Aconitum/Fleur Sauvage (roman nominé en 2016 pour le prix du jury Dora Suarez). Alexandra Coin, de son côté, a publié Entraves, la même année, chez le même éditeur, roman préfacé par le psychiatre et écrivain Dominique Barbier, spécialiste des pervers narcissiques.
Glauque, perturbant et diabolique à souhait !
Un violent incendie a ravagé un orphelinat religieux. Les pensionnaires sont évacuées et Marie, l’une des jeunes filles, est placée d’office en psychiatrie à Auxerre. À des centaines de kilomètres de là, à l'exception des morts qu’il a laissés derrière lui et des années qu’il a passées dans la Légion comme tireur d’élite, rien ne distingue Fabrice des autres habitants de ce village en pays cathare où il s’est désormais retiré. Jusqu’au jour où Peter Wolff, son vieux complice de randonnée, biker au look de Viking et prêtre défroqué, va attirer sur eux les foudres d’un groupe activiste catholique. Les méthodes de l’Inquisition renaissent de leurs cendres. En quoi cette croisade mortelle concernerait Marie ? Pourquoi elle seule pourrait y mettre un terme ?
Kiaï est un thriller sombre, acéré et addictif, qui aborde les questions de barbarie, de violence, de religions, et notamment de leurs effets dévastateurs.
EXTRAIT
Quand Angela se réveilla, elle poussa un hurlement de douleur. Ses muscles étaient tétanisés à cause du berceau de fer qui la retenait prisonnière. Comment d’ailleurs avait-elle pu réussir à s’endormir dans la posture intenable dans laquelle son bourreau l’avait placée ? Un appareillage la maintenait en position fœtale, pliée en deux, la tête, les poignets et les chevilles prises dans des armatures métalliques reliées entre elles par deux barres latérales. Des barres de fer qui pouvaient être serrées jusqu’à provoquer des saignements dus à la rupture des os et à la compression des membres. Ou au contraire, les deux tiges pouvaient être conservées à leur longueur initiale afin de prolonger l’agonie de la victime, en proie à des crampes qui pouvaient la rendre lentement folle. Tel était le rôle de cet instrument de torture que l’on nomme la « fille du boueur » et qui avait fait tant de victimes aux siècles passés. Un appareil d’une rare barbarie et d’un autre temps que l’on ne trouvait plus que dans les musées, ou dans des collections privées très « spéciales ». Du moins, jusqu’à aujourd’hui. Patrick avait trouvé moyen d’en restaurer un et il avait choisi d’assembler le dispositif de torture de manière à jouir au maximum du long martyre d’Angela. Les deux barres latérales avaient été conservées dans leur longueur d’origine pour faire durer le calvaire. Ce n’étaient là que des préliminaires, il lui réservait encore d’autres « surprises ».
Patrick avait observé ses yeux implorants de longues minutes, jusqu’à ce qu’Angela tombe d’épuisement. Enfin, « tomber » n’était qu’une expression. Elle s’était endormie dans la position dans laquelle il l’avait entravée, les genoux contre les épaules, posture qui promettait un réveil des plus horribles. Patrick avait souri à cette perspective en quittant la cave et y avait pensé toute la matinée en effectuant ses tâches quotidiennes. Chacun de ses muscles, chaque articulation devait faire endurer à Angela des souffrances atroces, avait-il songé avec jubilation.
À PROPOS DES AUTEURS
Alexandra Coin et Erik Kwapinski vivent dans l’Yonne mais ils se réfugient dès qu'ils le peuvent dans un village niché, dans l’Aude, en terre cathare. Ils ont pratiqué les arts martiaux. Lui, a fait un détour chez les commandos avant d’enseigner la philo. Elle, a exercé plusieurs petits boulots avant de devenir enseignante. L’intérêt pour la psychologie et la lecture les a réunis. En 2016, ils ont signé ensemble La Voie du Talion aux éditions Aconitum/Fleur Sauvage (roman nominé en 2016 pour le prix du jury Dora Suarez). Alexandra Coin, de son côté, a publié Entraves, la même année, chez le même éditeur, roman préfacé par le psychiatre et écrivain Dominique Barbier, spécialiste des pervers narcissiques.