Lénore

Traductions Comparées ( Edition intégrale )

Fiction & Literature, Literary Theory & Criticism, European, German, Poetry, Continental European
Cover of the book Lénore by Gottfried August Bürger, Paris, France : 1773
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Author: Gottfried August Bürger ISBN: 1230002380957
Publisher: Paris, France : 1773 Publication: June 16, 2018
Imprint: Language: French
Author: Gottfried August Bürger
ISBN: 1230002380957
Publisher: Paris, France : 1773
Publication: June 16, 2018
Imprint:
Language: French

Bürger est né à Wolsmerwende, dans la principauté d’Halberstadt, le 1er janvier 1748. Un soir, il entendit une jeune paysanne chanter les mots suivants :
La lune est si claire,
Les morts vont si vite à cheval !
Dis, chère amie, ne frissonnes-tu pas ?
Ces paroles retentirent sans cesse à ses oreilles, et saisirent tellement son imagination, qu’il n’eut pas de repos avant d’avoir composé quelques strophes sur ce refrain. Il les montra à ses amis, qui le pressèrent vivement de ne pas laisser son ouvrage imparfait : ce n’était d’abord que des couplets isolés qu’il réunit ensuite dans un même cadre. Lorsque Lénore fut achevée, Bürger la lut à la société littéraire de Gœttingen ; arrivé à ces vers :
« Il s’élance à bride abattue contre une grille de fer ; d’un coup de sa houssine légère, il frappe… les verroux se brisent… »
il frappa contre la cloison de la chambre, ses auditeurs tressaillirent, et se levèrent en sursaut : le poète qui tremblait pour le succès d’un ouvrage aussi différent des formes ordinaires, commença à espérer qu’il avait réussi. Il en eut bientôt la certitude par la vogue prodigieuse que Lénore obtint dans toute l’Allemagne ; les paysans mêmes chantent cette romance, comme les gondoliers de Venise répètent les vers du Tasse : Bürger est le poète le plus populaire de l’Allemagne. Il n’est personne qui ne sache par cœur des fragments de ses poésies. Il mourut de misère, et on se hâta de lui élever un monument…

Nous vous proposons dans ce recueil huit traductions, ainsi que le texte original, du célèbre poème d'Amour et de Mort de Bürger, «Lénore» : deux traductions de Gérard de Nerval, une en prose et une en vers - une traduction en prose de Ferdinand Flocon et une de Gottlieb Trenenthal - une traduction en vers de Paul Lehr et une «imitation» de Mme Pauline de B**** également en vers - et deux traductions anonymes en prose.

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Bürger est né à Wolsmerwende, dans la principauté d’Halberstadt, le 1er janvier 1748. Un soir, il entendit une jeune paysanne chanter les mots suivants :
La lune est si claire,
Les morts vont si vite à cheval !
Dis, chère amie, ne frissonnes-tu pas ?
Ces paroles retentirent sans cesse à ses oreilles, et saisirent tellement son imagination, qu’il n’eut pas de repos avant d’avoir composé quelques strophes sur ce refrain. Il les montra à ses amis, qui le pressèrent vivement de ne pas laisser son ouvrage imparfait : ce n’était d’abord que des couplets isolés qu’il réunit ensuite dans un même cadre. Lorsque Lénore fut achevée, Bürger la lut à la société littéraire de Gœttingen ; arrivé à ces vers :
« Il s’élance à bride abattue contre une grille de fer ; d’un coup de sa houssine légère, il frappe… les verroux se brisent… »
il frappa contre la cloison de la chambre, ses auditeurs tressaillirent, et se levèrent en sursaut : le poète qui tremblait pour le succès d’un ouvrage aussi différent des formes ordinaires, commença à espérer qu’il avait réussi. Il en eut bientôt la certitude par la vogue prodigieuse que Lénore obtint dans toute l’Allemagne ; les paysans mêmes chantent cette romance, comme les gondoliers de Venise répètent les vers du Tasse : Bürger est le poète le plus populaire de l’Allemagne. Il n’est personne qui ne sache par cœur des fragments de ses poésies. Il mourut de misère, et on se hâta de lui élever un monument…

Nous vous proposons dans ce recueil huit traductions, ainsi que le texte original, du célèbre poème d'Amour et de Mort de Bürger, «Lénore» : deux traductions de Gérard de Nerval, une en prose et une en vers - une traduction en prose de Ferdinand Flocon et une de Gottlieb Trenenthal - une traduction en vers de Paul Lehr et une «imitation» de Mme Pauline de B**** également en vers - et deux traductions anonymes en prose.

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