Author: | Françoise Xenakis, Jacques Chancel | ISBN: | 9782260040248 |
Publisher: | (Julliard) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | Julliard (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Françoise Xenakis, Jacques Chancel |
ISBN: | 9782260040248 |
Publisher: | (Julliard) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | Julliard (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
– Mais pourquoi n’écrivez-vous pas quelque chose pour Idée Fixe ? me demande une gentille dame très jolie, ronde et heureuse de l’être. Et surtout, elle a l’air (et ça me flatte) de m’avoir lue. Moi : – Qu’est-ce que c’est, idées fixes ? Bien élevée, la dame ne s’agace pas Mieux, m’explique. Moi, encore : – A vrai dire, ça n’est pas une idée fixe que j’ai, mais une obsession qui me ronge, me fait rouler en boule à attendre que les jours s’usent comme ça, à rien. Une obsession qui fait que, depuis un an, je n’ai plus de crayon près de la main quand j’épluche les légumes, et que je n’écris même plus sur mes tickets de métro. Mon obsession, je n’aime pas les attachées de presse et les accuse, formellement et officiellement, de parasitisme doublé d’imbécillité. Et de ce fait, écœurée de ce qu’elles font ou plutôt ne font pas d’un livre qui leur est confié, j’ai décidé de n’en plus écrire ! Ses yeux rient : — Eh bien, racontez-le. Ça vous fera du bien. Ça vous dénouera. – C’est vrai, c’est une idée (pourquoi je dis ça ?)...
– Mais pourquoi n’écrivez-vous pas quelque chose pour Idée Fixe ? me demande une gentille dame très jolie, ronde et heureuse de l’être. Et surtout, elle a l’air (et ça me flatte) de m’avoir lue. Moi : – Qu’est-ce que c’est, idées fixes ? Bien élevée, la dame ne s’agace pas Mieux, m’explique. Moi, encore : – A vrai dire, ça n’est pas une idée fixe que j’ai, mais une obsession qui me ronge, me fait rouler en boule à attendre que les jours s’usent comme ça, à rien. Une obsession qui fait que, depuis un an, je n’ai plus de crayon près de la main quand j’épluche les légumes, et que je n’écris même plus sur mes tickets de métro. Mon obsession, je n’aime pas les attachées de presse et les accuse, formellement et officiellement, de parasitisme doublé d’imbécillité. Et de ce fait, écœurée de ce qu’elles font ou plutôt ne font pas d’un livre qui leur est confié, j’ai décidé de n’en plus écrire ! Ses yeux rient : — Eh bien, racontez-le. Ça vous fera du bien. Ça vous dénouera. – C’est vrai, c’est une idée (pourquoi je dis ça ?)...