Author: | Henri de Régnier | ISBN: | 1230000284590 |
Publisher: | PRB | Publication: | December 8, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Henri de Régnier |
ISBN: | 1230000284590 |
Publisher: | PRB |
Publication: | December 8, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Dans la mythologie romaine, l'Amphisbène, également appelé la « mère des fourmis », est un serpent légendaire possédant une tête à chaque extrémité du corps. Selon Lucain, l'amphisbène fut engendré par le sang qui coulait de la tête tranchée de la Gorgone Méduse, alors que Persée survolait le désert de Libye en la tenant à la main.
L'Amphisbène (Roman) :
Extrait :
C’est après-demain le 1er janvier, et j’ai eu hier trente-trois ans.
J’aurais laissé passer inaperçu ce double évènement sans la visite que m’a faite, ce matin, mon ami Pompeo Neroli, natif de Sienne et relieur de son état. Oui, sans la venue inopinée de Pompeo Neroli, j’oubliais que l’année nouvelle est sur le point de commencer et que, pour la trente-quatrième fois, je vais assister à son cours, à moins que le ciel ne m’interrompe en cette occupation, ce qui, en somme, me serait assez indifférent, bien que j’aime la vie, à ma façon. D’ailleurs, ma disparition hors de ce monde n’y causerait pas de grands regrets. Sauf ma mère, je n’ai guère de parents et que peu d’amis, en y comprenant l’honnête Pompeo Neroli...
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Dans la mythologie romaine, l'Amphisbène, également appelé la « mère des fourmis », est un serpent légendaire possédant une tête à chaque extrémité du corps. Selon Lucain, l'amphisbène fut engendré par le sang qui coulait de la tête tranchée de la Gorgone Méduse, alors que Persée survolait le désert de Libye en la tenant à la main.
L'Amphisbène (Roman) :
Extrait :
C’est après-demain le 1er janvier, et j’ai eu hier trente-trois ans.
J’aurais laissé passer inaperçu ce double évènement sans la visite que m’a faite, ce matin, mon ami Pompeo Neroli, natif de Sienne et relieur de son état. Oui, sans la venue inopinée de Pompeo Neroli, j’oubliais que l’année nouvelle est sur le point de commencer et que, pour la trente-quatrième fois, je vais assister à son cours, à moins que le ciel ne m’interrompe en cette occupation, ce qui, en somme, me serait assez indifférent, bien que j’aime la vie, à ma façon. D’ailleurs, ma disparition hors de ce monde n’y causerait pas de grands regrets. Sauf ma mère, je n’ai guère de parents et que peu d’amis, en y comprenant l’honnête Pompeo Neroli...