Les contributions que ce livre rassemble se centrent sur deux questions profondément transnationales : le genre et la migration. Cet ouvrage propose de les aborder du point de vue « d’acteurs » se situant au Maghreb et dans des pays européens et, ce faisant, de participer à réduire le clivage Maghreb-Europe toujours présent dans les formes, savantes et ordinaires, de connaissance et d’appréhension du genre. La réflexion amène à interroger ce clivage significatif, de ce que l’histoire fait à la science, et plus largement, aux rapports entre les sociétés et, à l’intérieur de chaque société, entre classes ou groupes sociaux. La recherche gagnerait à englober conjointement des travaux qui se développent dans des sociétés que l’histoire et la mondialisation font rencontrer de différentes manières, mais qui restent majoritairement appréhendées à partir de catégories binaires, à l’aune des rapports de domination passés et présents. De ce fait, les grilles de lectures anciennement mobilisées par les productions (littéraires, scientifiques, médiatiques, artistiques, …) colonialistes sont encore considérées comme des vérités. Elles acquièrent une légitimité dans les discours hégémoniques et participent à surinvestir « la différence » aux dépens du travail, de l’économie politique, de l’histoire, des cultures communes et des rapports sociaux de pouvoir. C’est à la déconstruction de celles-ci que s’attachent les travaux présentés dans ce volume.
Les contributions que ce livre rassemble se centrent sur deux questions profondément transnationales : le genre et la migration. Cet ouvrage propose de les aborder du point de vue « d’acteurs » se situant au Maghreb et dans des pays européens et, ce faisant, de participer à réduire le clivage Maghreb-Europe toujours présent dans les formes, savantes et ordinaires, de connaissance et d’appréhension du genre. La réflexion amène à interroger ce clivage significatif, de ce que l’histoire fait à la science, et plus largement, aux rapports entre les sociétés et, à l’intérieur de chaque société, entre classes ou groupes sociaux. La recherche gagnerait à englober conjointement des travaux qui se développent dans des sociétés que l’histoire et la mondialisation font rencontrer de différentes manières, mais qui restent majoritairement appréhendées à partir de catégories binaires, à l’aune des rapports de domination passés et présents. De ce fait, les grilles de lectures anciennement mobilisées par les productions (littéraires, scientifiques, médiatiques, artistiques, …) colonialistes sont encore considérées comme des vérités. Elles acquièrent une légitimité dans les discours hégémoniques et participent à surinvestir « la différence » aux dépens du travail, de l’économie politique, de l’histoire, des cultures communes et des rapports sociaux de pouvoir. C’est à la déconstruction de celles-ci que s’attachent les travaux présentés dans ce volume.