Author: | Anne Cauquelin | ISBN: | 9782130635581 |
Publisher: | Presses Universitaires de France | Publication: | August 27, 2004 |
Imprint: | Presses Universitaires de France | Language: | French |
Author: | Anne Cauquelin |
ISBN: | 9782130635581 |
Publisher: | Presses Universitaires de France |
Publication: | August 27, 2004 |
Imprint: | Presses Universitaires de France |
Language: | French |
« La notion de paysage et sa réalité perçue sont bien une invention, un objet culturel déposé, ayant sa fonction propre qui est de réassurer en permanence les cadres de la perception du temps et de l'espace. » Cette enquête philosophique sur l'élaboration, pour nous Occidentaux, de la notion de paysage, part d'un constat surprenant : « c'est qu'il n'y a, chez les Grecs anciens, ni mot ni chose ressemblant de près ou de loin à ce que nous appelons paysage. »
Du « Jardin d'Épicure », métaphore de la sagesse d'une vie à l'écart des tempêtes, à nos modernes pratiques urbaines paysagées, le paysage délimite un cadre de vision. Il a été pensé et construit comme équivalent de la nature et ainsi « nous aurions grâce au paysage, un regard vrai sur les propriétés de la nature.» Mais quel « travail » faisons-nous quand nous « voyons » un paysage ?
« La notion de paysage et sa réalité perçue sont bien une invention, un objet culturel déposé, ayant sa fonction propre qui est de réassurer en permanence les cadres de la perception du temps et de l'espace. » Cette enquête philosophique sur l'élaboration, pour nous Occidentaux, de la notion de paysage, part d'un constat surprenant : « c'est qu'il n'y a, chez les Grecs anciens, ni mot ni chose ressemblant de près ou de loin à ce que nous appelons paysage. »
Du « Jardin d'Épicure », métaphore de la sagesse d'une vie à l'écart des tempêtes, à nos modernes pratiques urbaines paysagées, le paysage délimite un cadre de vision. Il a été pensé et construit comme équivalent de la nature et ainsi « nous aurions grâce au paysage, un regard vrai sur les propriétés de la nature.» Mais quel « travail » faisons-nous quand nous « voyons » un paysage ?