Author: | Pierre Alexis Ponson du Terrail | ISBN: | 1230000245283 |
Publisher: | NA | Publication: | June 7, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Pierre Alexis Ponson du Terrail |
ISBN: | 1230000245283 |
Publisher: | NA |
Publication: | June 7, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait: le valet d’écurie en se montrant au seuil du petit salon, tortillant avec gaucherie son bonnet rayé dans ses doigts.
– Eh bien, répondit M. Anatole, mets la couverture à mon cheval pour qu’il ne s’enrhume pas. Je perds trop d’argent pour m’en aller comme ça.
Ceci se passait un samedi soir, jour de marché, à l’hôtel du Léopard, à Auxerre, dans un petit salon situé à gauche dans la cour, et dans lequel une demi-douzaine de jeunes gens buvaient du punch et jouaient au lansquenet.
Les choses se passaient ainsi à peu près tous les samedis. Quelques jeunes gens des châteaux voisins se rencontraient à l’hôtel du Léopard.
Les uns étaient venus pour leurs affaires, les
10
autres pour tuer le temps ; ils avaient déjeuné ensemble et chacun, avant de quitter l’hôtel pour monter en ville, avait recommandé qu’on lui tînt son cheval prêt pour quatre ou cinq heures de l’après-midi.
Puis les premiers rentrés à l’hôtel avaient demandé du punch, ensuite des cartes, et il était souvent minuit que les chevaux, attelés
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait: le valet d’écurie en se montrant au seuil du petit salon, tortillant avec gaucherie son bonnet rayé dans ses doigts.
– Eh bien, répondit M. Anatole, mets la couverture à mon cheval pour qu’il ne s’enrhume pas. Je perds trop d’argent pour m’en aller comme ça.
Ceci se passait un samedi soir, jour de marché, à l’hôtel du Léopard, à Auxerre, dans un petit salon situé à gauche dans la cour, et dans lequel une demi-douzaine de jeunes gens buvaient du punch et jouaient au lansquenet.
Les choses se passaient ainsi à peu près tous les samedis. Quelques jeunes gens des châteaux voisins se rencontraient à l’hôtel du Léopard.
Les uns étaient venus pour leurs affaires, les
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autres pour tuer le temps ; ils avaient déjeuné ensemble et chacun, avant de quitter l’hôtel pour monter en ville, avait recommandé qu’on lui tînt son cheval prêt pour quatre ou cinq heures de l’après-midi.
Puis les premiers rentrés à l’hôtel avaient demandé du punch, ensuite des cartes, et il était souvent minuit que les chevaux, attelés