La Comtesse de Lesbos

Romance, Erotica, Contemporary
Cover of the book La Comtesse de Lesbos by E.D., GILBERT TEROL
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Author: E.D. ISBN: 1230001559101
Publisher: GILBERT TEROL Publication: February 23, 2017
Imprint: Language: French
Author: E.D.
ISBN: 1230001559101
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: February 23, 2017
Imprint:
Language: French

Présentation de l’éditeur :

Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relue et corrigé.

Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.

Extrait :

Neuf heures, j’étais au rendez-vous. La dame devait venir à dix. La comtesse tenait à la main un godmichet, on aurait dit une verge d’homme bandée ; le gland, la forme, les vertèbres, la peau veinée, tout, jusqu’aux pendeloques, semblait naturel. Une courroie, large de trois doigts, permettait de s’en ceindre les reins et de la porter, comme l’homme son engin en érection. L’instrument était creux, de façon à recevoir du lait chaud, pour entretenir la chaleur à l’extérieur, et qu’un ressort, poussé au moment propice, permettait de lancer dans le vagin, en guise de semence humaine. Je fis une toilette de circonstance ; un loup devait me couvrir une partie du visage, pour que ma moustache ne vienne pas trahir mon sexe ; et quand j’entendis le timbre qui annonçait la visiteuse, je courus me cacher dans la salle de bains.

La porte de la chambre à coucher s’ouvrit bientôt, donnant passage à une dame, toilette sombre, un loup sur la figure, introduite par Mina. Dès que la soubrette a disparu, la nouvelle venue retire son masque, se précipite dans les bras de la comtesse, et l’embrasse longuement. Quand elle se retourne, je puis admirer un charmant visage de vierge, aux deux grands yeux bleus, baissés modestement, respirant la candeur et l’innocence, un front pur et serein, couronné d’une belle chevelure blond cendrée, lissée sur les tempes. On eût dit une vierge de Raphaël, descendue de son cadre. Les deux beautés forment un contraste ravissant. La comtesse, avec ses lèvres sensuelles, rouges encore du long baiser qu’elles viennent de recevoir, entr’ouvertes par le désir, semble vouloir dévorer la blonde madone, qu’elle couve des yeux. La flamme que jettent ses prunelles étincelantes, dit la violente envie qui la brûle ; si je n’avais pas pris mon parti des caprices de la folle gougnotte, j’aurais eu beau jeu d’être jaloux ; mais l’ardente Andalouse, déjà à genoux, se glisse sous les jupes de la dame blonde, y disparaît, et s’y livre, pendant quelques minutes, au jeu qui lui est aussi cher que familier. J’avais la belle créature en face ; la pantomime de ses traits, ses yeux luisants de désirs amoureux, son petit nez, dont les ailes roses battent l’air, comme pour respirer plus fort, le mouvement des lèvres, lançant des baisers dans le vide en découvrant une rangée de perles éblouissantes, tout en elle disait éloquemment le délicieux plaisir qui l’envahissait. Bientôt ses paupières battent plus vite, son teint s’anime, son sein palpite, soulevant le corsage, ses mains pressent la nuque sous les jupes ; je la vois trembler de tout son corps, ployant sur ses genoux, qui semblent ne plus pouvoir la soutenir. Je vois enfin la figure de la comtesse émerger toute rouge de dessous les jupes ; dès qu’elle est debout, elle plante ses lèvres sur la bouche de son amie, qui a repris son air de vierge, avec l’équilibre.

La comtesse, se dirigeant vers les boutons électriques, en pousse un, recommandant à la blonde Agnès de remettre son loup, si elle veut garder l’incognito. Les soubrettes arrivent aussitôt. Lola masquée, les deux autres à visage découvert, toutes sans vêtement, chaussées de babouches. L’inconnue, dont les yeux brillent derrière le loup, dévisage avec émotion le charmant trio, agitée par un trouble secret. Pour la rassurer, la comtesse veut lui montrer l’exemple et sur un signe de ses yeux, les soubrettes viennent déshabiller leur maîtresse avec tous les détails habituels, lui suçant les seins, lui tripotant les fesses, lui baisant les pieds ; puis, l’ayant chaussée de mules, on la conduit sous le trapèze ; après les tendres préliminaires, les promenades de baisers sur tout le corps, avec arrêt dans les recoins, le grand jeu commence. La blonde madone frissonne dans son fauteuil, d’où elle suit avidement tous les détails du divertissement. Lola gamahuche le conin, Lison fouille le derrière, Mina suçote les seins. Voyant la bouche inoccupée, la belle inactive s’élance ; mais, avant qu’elle soit au but, Mina qui s’est suspendue aux lèvres, les pigeonne amoureusement pendant qu’elle enferme dans ses mains caressantes la belle gorge rebondie. L’inconnue doit rester simple spectatrice, mais elle ne perd pas son temps. Penchée vers Lola, elle admire l’agilité de la langue qui fête le clitoris, derrière, elle contemple Lison, lardant le byou entre les fesses ; puis, se relevant, elle voit les deux jolis becs roses, unis dans un suave baiser de colombes, les lèvres sur les lèvres, les yeux dans les yeux ; et s’inclinant de nouveau, elle arrive à temps pour voir le bas du ventre s’agiter, secoué par les spasmes, tandis que les bords de la grotte se mouillent d’une abondante rosée, qui constelle de perles blanches les touffes noires de la toison, enroulées dans le bas, et couvre d’écume les lèvres de Lola.

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Présentation de l’éditeur :

Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relue et corrigé.

Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.

Extrait :

Neuf heures, j’étais au rendez-vous. La dame devait venir à dix. La comtesse tenait à la main un godmichet, on aurait dit une verge d’homme bandée ; le gland, la forme, les vertèbres, la peau veinée, tout, jusqu’aux pendeloques, semblait naturel. Une courroie, large de trois doigts, permettait de s’en ceindre les reins et de la porter, comme l’homme son engin en érection. L’instrument était creux, de façon à recevoir du lait chaud, pour entretenir la chaleur à l’extérieur, et qu’un ressort, poussé au moment propice, permettait de lancer dans le vagin, en guise de semence humaine. Je fis une toilette de circonstance ; un loup devait me couvrir une partie du visage, pour que ma moustache ne vienne pas trahir mon sexe ; et quand j’entendis le timbre qui annonçait la visiteuse, je courus me cacher dans la salle de bains.

La porte de la chambre à coucher s’ouvrit bientôt, donnant passage à une dame, toilette sombre, un loup sur la figure, introduite par Mina. Dès que la soubrette a disparu, la nouvelle venue retire son masque, se précipite dans les bras de la comtesse, et l’embrasse longuement. Quand elle se retourne, je puis admirer un charmant visage de vierge, aux deux grands yeux bleus, baissés modestement, respirant la candeur et l’innocence, un front pur et serein, couronné d’une belle chevelure blond cendrée, lissée sur les tempes. On eût dit une vierge de Raphaël, descendue de son cadre. Les deux beautés forment un contraste ravissant. La comtesse, avec ses lèvres sensuelles, rouges encore du long baiser qu’elles viennent de recevoir, entr’ouvertes par le désir, semble vouloir dévorer la blonde madone, qu’elle couve des yeux. La flamme que jettent ses prunelles étincelantes, dit la violente envie qui la brûle ; si je n’avais pas pris mon parti des caprices de la folle gougnotte, j’aurais eu beau jeu d’être jaloux ; mais l’ardente Andalouse, déjà à genoux, se glisse sous les jupes de la dame blonde, y disparaît, et s’y livre, pendant quelques minutes, au jeu qui lui est aussi cher que familier. J’avais la belle créature en face ; la pantomime de ses traits, ses yeux luisants de désirs amoureux, son petit nez, dont les ailes roses battent l’air, comme pour respirer plus fort, le mouvement des lèvres, lançant des baisers dans le vide en découvrant une rangée de perles éblouissantes, tout en elle disait éloquemment le délicieux plaisir qui l’envahissait. Bientôt ses paupières battent plus vite, son teint s’anime, son sein palpite, soulevant le corsage, ses mains pressent la nuque sous les jupes ; je la vois trembler de tout son corps, ployant sur ses genoux, qui semblent ne plus pouvoir la soutenir. Je vois enfin la figure de la comtesse émerger toute rouge de dessous les jupes ; dès qu’elle est debout, elle plante ses lèvres sur la bouche de son amie, qui a repris son air de vierge, avec l’équilibre.

La comtesse, se dirigeant vers les boutons électriques, en pousse un, recommandant à la blonde Agnès de remettre son loup, si elle veut garder l’incognito. Les soubrettes arrivent aussitôt. Lola masquée, les deux autres à visage découvert, toutes sans vêtement, chaussées de babouches. L’inconnue, dont les yeux brillent derrière le loup, dévisage avec émotion le charmant trio, agitée par un trouble secret. Pour la rassurer, la comtesse veut lui montrer l’exemple et sur un signe de ses yeux, les soubrettes viennent déshabiller leur maîtresse avec tous les détails habituels, lui suçant les seins, lui tripotant les fesses, lui baisant les pieds ; puis, l’ayant chaussée de mules, on la conduit sous le trapèze ; après les tendres préliminaires, les promenades de baisers sur tout le corps, avec arrêt dans les recoins, le grand jeu commence. La blonde madone frissonne dans son fauteuil, d’où elle suit avidement tous les détails du divertissement. Lola gamahuche le conin, Lison fouille le derrière, Mina suçote les seins. Voyant la bouche inoccupée, la belle inactive s’élance ; mais, avant qu’elle soit au but, Mina qui s’est suspendue aux lèvres, les pigeonne amoureusement pendant qu’elle enferme dans ses mains caressantes la belle gorge rebondie. L’inconnue doit rester simple spectatrice, mais elle ne perd pas son temps. Penchée vers Lola, elle admire l’agilité de la langue qui fête le clitoris, derrière, elle contemple Lison, lardant le byou entre les fesses ; puis, se relevant, elle voit les deux jolis becs roses, unis dans un suave baiser de colombes, les lèvres sur les lèvres, les yeux dans les yeux ; et s’inclinant de nouveau, elle arrive à temps pour voir le bas du ventre s’agiter, secoué par les spasmes, tandis que les bords de la grotte se mouillent d’une abondante rosée, qui constelle de perles blanches les touffes noires de la toison, enroulées dans le bas, et couvre d’écume les lèvres de Lola.

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