Author: | Honoré de Balzac | ISBN: | 1230001343755 |
Publisher: | PRB | Publication: | September 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Honoré de Balzac |
ISBN: | 1230001343755 |
Publisher: | PRB |
Publication: | September 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Duchesse de Langeais est un roman du romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français Honoré de Balzac (1799 – 1850).
Résumé :
Le général de Montriveau est épris de la duchesse Antoinette de Langeais, une coquette qui se refuse à lui et qui disparaît. Aidé par les puissants Treize, sorte de franc-maçonnerie aux pouvoirs occultes comme Balzac aime à mettre en scène, il la poursuit jusqu’à un monastère espagnol où elle s’est réfugiée sous le nom de sœur Thérèse. Là, elle accepte de le recevoir en présence de la mère supérieure à qui elle fait croire que cet homme est son frère. Mais, au dernier moment, elle avoue sa faute en même temps que son amour longtemps caché pour Montriveau. Ce début amène un long retour en arrière, à l’époque où la duchesse menait le monde par le bout du nez, faisant ménage à part avec son mari et méprisant ses soupirants. L’esprit des Treize imprègne le roman, en particulier la scène de violence où l’on voit Montriveau, conseillé par Ronquerolle, menacer la duchesse de la marquer au front avec une croix de Lorraine rougie au feu.
Extrait :
Il existe dans une ville espagnole située sur une île de la Méditerranée, un couvent de Carmélites Déchaussées où la règle de l’Ordre institué par sainte Thérèse s’est conservée dans la rigueur primitive de la réformation due à cette illustre femme. Ce fait est vrai, quelque extraordinaire qu’il puisse paraître. Quoique les maisons religieuses de la Péninsule et celles du Continent aient été presque toutes détruites ou bouleversées par les éclats de la révolution française et des guerres napoléoniennes, cette île ayant été constamment protégée par la marine anglaise, son riche couvent et ses paisibles habitants se trouvèrent à l’abri des troubles et des spoliations générales.
Les tempêtes de tout genre qui agitèrent les quinze premières années du dix-neuvième siècle se brisèrent donc devant ce rocher, peu distant des côtes de l’Andalousie. Si le nom de l’Empereur vint bruire jusque sur cette plage, il est douteux que son fantastique cortège de gloire et les flamboyantes majestés de sa vie météorique aient été comprises par les saintes filles agenouillées dans ce cloître. Une rigidité conventuelle que rien n’avait altérée recommandait cet asile dans toutes les mémoires du monde catholique...
La Duchesse de Langeais est un roman du romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français Honoré de Balzac (1799 – 1850).
Résumé :
Le général de Montriveau est épris de la duchesse Antoinette de Langeais, une coquette qui se refuse à lui et qui disparaît. Aidé par les puissants Treize, sorte de franc-maçonnerie aux pouvoirs occultes comme Balzac aime à mettre en scène, il la poursuit jusqu’à un monastère espagnol où elle s’est réfugiée sous le nom de sœur Thérèse. Là, elle accepte de le recevoir en présence de la mère supérieure à qui elle fait croire que cet homme est son frère. Mais, au dernier moment, elle avoue sa faute en même temps que son amour longtemps caché pour Montriveau. Ce début amène un long retour en arrière, à l’époque où la duchesse menait le monde par le bout du nez, faisant ménage à part avec son mari et méprisant ses soupirants. L’esprit des Treize imprègne le roman, en particulier la scène de violence où l’on voit Montriveau, conseillé par Ronquerolle, menacer la duchesse de la marquer au front avec une croix de Lorraine rougie au feu.
Extrait :
Il existe dans une ville espagnole située sur une île de la Méditerranée, un couvent de Carmélites Déchaussées où la règle de l’Ordre institué par sainte Thérèse s’est conservée dans la rigueur primitive de la réformation due à cette illustre femme. Ce fait est vrai, quelque extraordinaire qu’il puisse paraître. Quoique les maisons religieuses de la Péninsule et celles du Continent aient été presque toutes détruites ou bouleversées par les éclats de la révolution française et des guerres napoléoniennes, cette île ayant été constamment protégée par la marine anglaise, son riche couvent et ses paisibles habitants se trouvèrent à l’abri des troubles et des spoliations générales.
Les tempêtes de tout genre qui agitèrent les quinze premières années du dix-neuvième siècle se brisèrent donc devant ce rocher, peu distant des côtes de l’Andalousie. Si le nom de l’Empereur vint bruire jusque sur cette plage, il est douteux que son fantastique cortège de gloire et les flamboyantes majestés de sa vie météorique aient été comprises par les saintes filles agenouillées dans ce cloître. Une rigidité conventuelle que rien n’avait altérée recommandait cet asile dans toutes les mémoires du monde catholique...