Une romance au temps de la Grande Guerre
La Fin d’une Walkyrie — publié à partir de novembre 1915 dans l’Echo de Paris, puis chez Plon en 1916 — est un « Delly » de facture « classique » qui comprend cependant des éléments insolites, dus à la période de rédaction et de publication, la Grande Guerre de 1914-1918.
Le conflit apparaît clairement comme un tournant et une rupture dans l’œuvre de Delly, le début d’une expansion thématique qui se développera dès le titre suivant, Le Mystère de Ker-Even.
Une fiction historique abordant les thématiques du roman sentimental et militaire
EXTRAIT
Une lampe électrique, coiffée d’un abat-jour couleur de pourpre, éclairait le petit fumoir décoré avec un goût sobre. Dans la clarté douce, un peu rosée, se détachaient le visage énergique et froid du comte Boris Vlavesky, avec ses yeux songeurs, souvent ironiques, toujours énigmatiques, et près de lui la pâle et mince figure du comte Cyrille, son cousin germain.
Ils appartenaient tous deux à une race ancienne et très noble. Le père de Boris avait dilapidé au jeu une grande partie de sa fortune, et sa mère avait vu la sienne diminuée par de mauvais placements. La comtesse, veuve depuis une dizaine d’années, administrait le domaine de Klevna, dont elle versait à son fils les revenus. Ceux-ci, bien qu’assez considérables encore, semblaient peu de chose à un homme tel que le comte Boris, élevé dans le luxe, ayant reçu la plus brillante éducation et possédant tous les goûts du grand seigneur. Néanmoins, on ne lui avait jamais connu de dettes. Il détestait les cartes, ne pariait pas aux courses, et nul ne se souvenait de l’avoir vu prendre du champagne plus que de raison, au cours des parties fines entre jeunes officiers.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Derrière le nom de Delly se cache en réalité un frère et une soeur, Jeanne-Marie et Frédéric Petitjean de la Rosière. Ayant connu un succès retentissant, ces deux écrivains sont emblématiques de la littérature populaire de la première moitié du XXe siècle. Adoptant une attitude moraliste dans leurs oeuvres, leurs romans revêtent pour la plupart un caractère sentimental.
Une romance au temps de la Grande Guerre
La Fin d’une Walkyrie — publié à partir de novembre 1915 dans l’Echo de Paris, puis chez Plon en 1916 — est un « Delly » de facture « classique » qui comprend cependant des éléments insolites, dus à la période de rédaction et de publication, la Grande Guerre de 1914-1918.
Le conflit apparaît clairement comme un tournant et une rupture dans l’œuvre de Delly, le début d’une expansion thématique qui se développera dès le titre suivant, Le Mystère de Ker-Even.
Une fiction historique abordant les thématiques du roman sentimental et militaire
EXTRAIT
Une lampe électrique, coiffée d’un abat-jour couleur de pourpre, éclairait le petit fumoir décoré avec un goût sobre. Dans la clarté douce, un peu rosée, se détachaient le visage énergique et froid du comte Boris Vlavesky, avec ses yeux songeurs, souvent ironiques, toujours énigmatiques, et près de lui la pâle et mince figure du comte Cyrille, son cousin germain.
Ils appartenaient tous deux à une race ancienne et très noble. Le père de Boris avait dilapidé au jeu une grande partie de sa fortune, et sa mère avait vu la sienne diminuée par de mauvais placements. La comtesse, veuve depuis une dizaine d’années, administrait le domaine de Klevna, dont elle versait à son fils les revenus. Ceux-ci, bien qu’assez considérables encore, semblaient peu de chose à un homme tel que le comte Boris, élevé dans le luxe, ayant reçu la plus brillante éducation et possédant tous les goûts du grand seigneur. Néanmoins, on ne lui avait jamais connu de dettes. Il détestait les cartes, ne pariait pas aux courses, et nul ne se souvenait de l’avoir vu prendre du champagne plus que de raison, au cours des parties fines entre jeunes officiers.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Derrière le nom de Delly se cache en réalité un frère et une soeur, Jeanne-Marie et Frédéric Petitjean de la Rosière. Ayant connu un succès retentissant, ces deux écrivains sont emblématiques de la littérature populaire de la première moitié du XXe siècle. Adoptant une attitude moraliste dans leurs oeuvres, leurs romans revêtent pour la plupart un caractère sentimental.