Author: | Frédérique Schillo | ISBN: | 9782402068710 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | December 31, 1997 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Artcom') | Language: | French |
Author: | Frédérique Schillo |
ISBN: | 9782402068710 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | December 31, 1997 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Artcom') |
Language: | French |
Le 18 février 1947, lorsque le Royaume Uni décide de remettre le problème de la Palestine à l’ONU, la France sait qu’elle peut faire entendre sa voix. Elle est, pour de multiples intérêts, attachée à cette région. Ses liens historiques avec le Levant, ses colonies au Maghreb, son influence en Syrie et au Liban, pays sur lesquels elle a reçu un mandat, la présence de députés arabes au Parlement et ses quelque 25 millions de musulmans font d’elle une véritable puissance musulmane. Elle est aussi proche du mouvement sioniste et les activités du réseau clandestin, constitué pendant la Seconde Guerre mondiale, s’accélèrent à partir de 1946, date à laquelle David Ben Gourion choisit d’établir son quartier général à Paris. Enfin, en sa qualité de protectrice traditionnelle des Latins de Jérusalem, elle a fondé de nombreux établissements religieux, éducatifs et culturels en Terre sainte et influence grandement le Vatican sur la question des Lieux saints. Mais le débat divise la France. Pro-sionistes et pro-arabes s’affrontent au gouvernement et à la délégation de l’ONU. La France a-t-elle voulu la création de l’État d’Israël ? Pourquoi avoir été la dernière grande puissance, non seulement à voter pour la création de l’État hébreu, mais aussi à le reconnaître officiellement de jure, près d’un an après sa fondation, le 11 mai 1949 ? La naissance de l’État d’Israël, l’une des premières aventures des Nations Unies, est aussi l’une des plus grandes batailles de la IVe République. En appuyant sa recherche sur des documents diplomatiques récemment ouverts, l’auteur confronte les politiques officielle et secrète de la France, met au jour les réseaux clandestins et le rôle des hautes figures de la politique française : Vincent Auriol ; Georges Bidault, Robert Schuman, Léon Blum, le Général de Gaulle, Jacques Soustelle. Observateurs privilégiés des débats en Conseils des ministres et aux Nations Unies, nous découvrons quelle a été l’implication de la France lors des grands événements de notre époque : la création de l’État d’Israël, la tragédie de l’Exodus, l’affaire de l’Altaléna, la première guerre israélo-arabe et le début de la question palestinienne.
Le 18 février 1947, lorsque le Royaume Uni décide de remettre le problème de la Palestine à l’ONU, la France sait qu’elle peut faire entendre sa voix. Elle est, pour de multiples intérêts, attachée à cette région. Ses liens historiques avec le Levant, ses colonies au Maghreb, son influence en Syrie et au Liban, pays sur lesquels elle a reçu un mandat, la présence de députés arabes au Parlement et ses quelque 25 millions de musulmans font d’elle une véritable puissance musulmane. Elle est aussi proche du mouvement sioniste et les activités du réseau clandestin, constitué pendant la Seconde Guerre mondiale, s’accélèrent à partir de 1946, date à laquelle David Ben Gourion choisit d’établir son quartier général à Paris. Enfin, en sa qualité de protectrice traditionnelle des Latins de Jérusalem, elle a fondé de nombreux établissements religieux, éducatifs et culturels en Terre sainte et influence grandement le Vatican sur la question des Lieux saints. Mais le débat divise la France. Pro-sionistes et pro-arabes s’affrontent au gouvernement et à la délégation de l’ONU. La France a-t-elle voulu la création de l’État d’Israël ? Pourquoi avoir été la dernière grande puissance, non seulement à voter pour la création de l’État hébreu, mais aussi à le reconnaître officiellement de jure, près d’un an après sa fondation, le 11 mai 1949 ? La naissance de l’État d’Israël, l’une des premières aventures des Nations Unies, est aussi l’une des plus grandes batailles de la IVe République. En appuyant sa recherche sur des documents diplomatiques récemment ouverts, l’auteur confronte les politiques officielle et secrète de la France, met au jour les réseaux clandestins et le rôle des hautes figures de la politique française : Vincent Auriol ; Georges Bidault, Robert Schuman, Léon Blum, le Général de Gaulle, Jacques Soustelle. Observateurs privilégiés des débats en Conseils des ministres et aux Nations Unies, nous découvrons quelle a été l’implication de la France lors des grands événements de notre époque : la création de l’État d’Israël, la tragédie de l’Exodus, l’affaire de l’Altaléna, la première guerre israélo-arabe et le début de la question palestinienne.