Author: | Jules Lermina | ISBN: | 1230003049457 |
Publisher: | Paris, Rouff, 1881 | Publication: | January 26, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Lermina |
ISBN: | 1230003049457 |
Publisher: | Paris, Rouff, 1881 |
Publication: | January 26, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait: Les bords de la Marne.– célébrés par les canotiers et les amateurs de solitude – n’ont certes rien à envier à ceux de la Seine. Et cependant combien ils sont moins connus ! Les compagnies de chemin de fer ont dédaigné ses méandres – peut-être trop fertiles en travaux d’art nécessaires. Les trains traversent la rivière ici et là ; mais pour atteindre la Marne, le Parisien doit prendre tantôt cette gare, tantôt cette autre.
On dirait que c’est par hasard qu’on la rencontre, et les lignes ferrées ont hâte de la quitter.
Aussi est-elle recherchée par tous ceux qui ont horreur du faux parisianisme d’Asnières, des matelotes frelatées d’Argenteuil, des mirlitonades de Saint-Cloud.
Par exemple, entre Nogent-sur-Marne en aval, et Gournay en amont, pas un panache de fume ne vient mêler ses vapeurs aux nuages du ciel ; pas un coup de sifflet, déchirant les poumons de la locomotive, ne vient jeter sa note discordante à travers les chants des oiseaux. A quelques lieues de Paris, c’est la campagne, la vraie, avec ses grandes placidités de l’aurore et du crépuscule, avec ses murmures reposants, avec ses larges espaces de terre et de ciel.
Entre Neuilly – où se trouvent la jetée du canal et l’écluse – et Nogent, les deux rives, solitaires, encadrées, à gauche par des bouquets d’arbres séculaires, à droite par un coteau verdoyant, ont un cachet tout spécial de calme méditatif qui donnait un charme singulier à certain soir de novembre 186., à l’heure où commence ce récit.
Il était environ six heures et demie.
La journée avait été claire, si bien que le crépuscule blanchissait encore de ces lueurs qui font au front de l’automne une couronne de clarté aurorale.
De Gournay à Nogent, le calme le plus profond régnait.
Le chemin de halage se déroulait, blanc et sinueux, comme un ruban d’argent courant à travers les dernières verdures des rives.
Et à quelque point qu’on regardât, pas un être vivant ne paraissait. Sur la rivière pas un chaland, sur la berge pas un cheval au pas lourd, tirant à poitrail tendu le long cordage du halage.
LA HAUTE CANAILLE
PREMIÈRE PARTIE - AMANTE ET MÈRE
I - LE MESSAGER
II - NEIGETTE
III - PAUVRE BRACO !
IV - UN PÈRE A LA MODE. DE L’EMPIRE
V - LA PIÈCE D’OR
VI - LAZARE
VII - HISTOIRE D’UN NIAIS
VIII - L’OBSTACLE
IX - L’APPEL DU PASSEUR
X - DIANE EST SAUVÉE
DEUXIÈME PARTIE - LE MONDE VERT ET OR
I - LE MÉDAILLON
II - LE FILS DU MOUCHARD
III - OU DIANE POSE SES CONDITIONS
IV - DES DANGERS DU CANOTAGE
V - BRACO DÉTECTIVE
VI - LE DANGER DES PETITS PAPIERS
VII - TRÈS FORT, LE PLANAY
VII - LES TROIS FORÇATS
VIII
IX
X - LES DEUX COMPÈRES
XI - CHER SEIGNEUEUR
XII - UNE NUIT AU NOBLE FAUBOURG
XIII - LA NUIT CONTINUE
XIV - LA NUIT SE PROLONGE
XV - HISTOIRE D’AMBROISE
XVI - HONNÊTETÉ ÉGALE BÊTISE
TROISIÈME PARTIE LA MAISON DE FOUS
I - A L’ASILE DE VILLEPATOUR
II - DAVID CONTRE GOLIATH
III - IL FAUT DES ÉPOUX ASSORTIS.
IV - GAVROCHE GOMMEUX
V PUISSANCE DE L’ENFANT
VI - PACTE INÉGAL
VII - CE QUI RESSEMBLE AU CROUP
VIII - OU L’ON S’OCCUPE DE L’AVENIR D’ISIDORE
IX - MON PÈRE
X - BÊTINE
XI - COMMENT PEUT-ON DEVENIR LA MÈRE DE L’ENFANT D’UNE AUTRE.?
XII - MORTE, MAIS LIBRE !
XIII - SAUVETAGE
XIV - RECONNAISSANCE
XV - MOI SEULE, ET C’EST ASSEZ
XVI - COMPLICITÉ DE JUDAS
XVII - TRAVAIL DE PRISONNIER
XVIII - L’HEURE SUPRÊME
ÉPILOGUE
Notes
Extrait: Les bords de la Marne.– célébrés par les canotiers et les amateurs de solitude – n’ont certes rien à envier à ceux de la Seine. Et cependant combien ils sont moins connus ! Les compagnies de chemin de fer ont dédaigné ses méandres – peut-être trop fertiles en travaux d’art nécessaires. Les trains traversent la rivière ici et là ; mais pour atteindre la Marne, le Parisien doit prendre tantôt cette gare, tantôt cette autre.
On dirait que c’est par hasard qu’on la rencontre, et les lignes ferrées ont hâte de la quitter.
Aussi est-elle recherchée par tous ceux qui ont horreur du faux parisianisme d’Asnières, des matelotes frelatées d’Argenteuil, des mirlitonades de Saint-Cloud.
Par exemple, entre Nogent-sur-Marne en aval, et Gournay en amont, pas un panache de fume ne vient mêler ses vapeurs aux nuages du ciel ; pas un coup de sifflet, déchirant les poumons de la locomotive, ne vient jeter sa note discordante à travers les chants des oiseaux. A quelques lieues de Paris, c’est la campagne, la vraie, avec ses grandes placidités de l’aurore et du crépuscule, avec ses murmures reposants, avec ses larges espaces de terre et de ciel.
Entre Neuilly – où se trouvent la jetée du canal et l’écluse – et Nogent, les deux rives, solitaires, encadrées, à gauche par des bouquets d’arbres séculaires, à droite par un coteau verdoyant, ont un cachet tout spécial de calme méditatif qui donnait un charme singulier à certain soir de novembre 186., à l’heure où commence ce récit.
Il était environ six heures et demie.
La journée avait été claire, si bien que le crépuscule blanchissait encore de ces lueurs qui font au front de l’automne une couronne de clarté aurorale.
De Gournay à Nogent, le calme le plus profond régnait.
Le chemin de halage se déroulait, blanc et sinueux, comme un ruban d’argent courant à travers les dernières verdures des rives.
Et à quelque point qu’on regardât, pas un être vivant ne paraissait. Sur la rivière pas un chaland, sur la berge pas un cheval au pas lourd, tirant à poitrail tendu le long cordage du halage.
LA HAUTE CANAILLE
PREMIÈRE PARTIE - AMANTE ET MÈRE
I - LE MESSAGER
II - NEIGETTE
III - PAUVRE BRACO !
IV - UN PÈRE A LA MODE. DE L’EMPIRE
V - LA PIÈCE D’OR
VI - LAZARE
VII - HISTOIRE D’UN NIAIS
VIII - L’OBSTACLE
IX - L’APPEL DU PASSEUR
X - DIANE EST SAUVÉE
DEUXIÈME PARTIE - LE MONDE VERT ET OR
I - LE MÉDAILLON
II - LE FILS DU MOUCHARD
III - OU DIANE POSE SES CONDITIONS
IV - DES DANGERS DU CANOTAGE
V - BRACO DÉTECTIVE
VI - LE DANGER DES PETITS PAPIERS
VII - TRÈS FORT, LE PLANAY
VII - LES TROIS FORÇATS
VIII
IX
X - LES DEUX COMPÈRES
XI - CHER SEIGNEUEUR
XII - UNE NUIT AU NOBLE FAUBOURG
XIII - LA NUIT CONTINUE
XIV - LA NUIT SE PROLONGE
XV - HISTOIRE D’AMBROISE
XVI - HONNÊTETÉ ÉGALE BÊTISE
TROISIÈME PARTIE LA MAISON DE FOUS
I - A L’ASILE DE VILLEPATOUR
II - DAVID CONTRE GOLIATH
III - IL FAUT DES ÉPOUX ASSORTIS.
IV - GAVROCHE GOMMEUX
V PUISSANCE DE L’ENFANT
VI - PACTE INÉGAL
VII - CE QUI RESSEMBLE AU CROUP
VIII - OU L’ON S’OCCUPE DE L’AVENIR D’ISIDORE
IX - MON PÈRE
X - BÊTINE
XI - COMMENT PEUT-ON DEVENIR LA MÈRE DE L’ENFANT D’UNE AUTRE.?
XII - MORTE, MAIS LIBRE !
XIII - SAUVETAGE
XIV - RECONNAISSANCE
XV - MOI SEULE, ET C’EST ASSEZ
XVI - COMPLICITÉ DE JUDAS
XVII - TRAVAIL DE PRISONNIER
XVIII - L’HEURE SUPRÊME
ÉPILOGUE
Notes