Author: | Joseph Henri Honoré Boex | ISBN: | 1230000230337 |
Publisher: | Martineau Elisabeth | Publication: | April 2, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Joseph Henri Honoré Boex |
ISBN: | 1230000230337 |
Publisher: | Martineau Elisabeth |
Publication: | April 2, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
La jeune personne dont je vous parle était la troisième fille de mister et mistress Grovedale et elle se distinguait de ses sœurs parce qu’elle était de beaucoup la plus jolie. À l’époque où je l’ai connue, elle était même fantastiquement jolie. J’entends par là qu’il se joignait à sa beauté quelque chose d’extraordinaire, je devrais dire de surnaturel. D’abord, sa face était exactement aussi blanche que cette feuille de papier, ce qui aurait dû la rendre un peu effrayante. Pour une raison ou une autre, cela ne la rendait pas effrayante du tout. Au contraire, elle était « fascinating » comme disent nos voisins. Évidemment ses yeux, ses cheveux et sa bouche rachetaient la pâleur excessive de la peau ; je ne sais pas ce qui était plus tentant, ou le buisson de flamme qui poussait sur le crâne, ou les yeux pathétiques, immenses et dévorants, ou les lèvres aussi rouges que la fleur du balisier…
La jeune personne dont je vous parle était la troisième fille de mister et mistress Grovedale et elle se distinguait de ses sœurs parce qu’elle était de beaucoup la plus jolie. À l’époque où je l’ai connue, elle était même fantastiquement jolie. J’entends par là qu’il se joignait à sa beauté quelque chose d’extraordinaire, je devrais dire de surnaturel. D’abord, sa face était exactement aussi blanche que cette feuille de papier, ce qui aurait dû la rendre un peu effrayante. Pour une raison ou une autre, cela ne la rendait pas effrayante du tout. Au contraire, elle était « fascinating » comme disent nos voisins. Évidemment ses yeux, ses cheveux et sa bouche rachetaient la pâleur excessive de la peau ; je ne sais pas ce qui était plus tentant, ou le buisson de flamme qui poussait sur le crâne, ou les yeux pathétiques, immenses et dévorants, ou les lèvres aussi rouges que la fleur du balisier…