Author: | PHILIPPE TAMIZEY DE LARROQUE | ISBN: | 1230000234237 |
Publisher: | NA | Publication: | April 18, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | PHILIPPE TAMIZEY DE LARROQUE |
ISBN: | 1230000234237 |
Publisher: | NA |
Publication: | April 18, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique
Extrait:
Un de nos meilleurs érudits, M. Ludovic Lalanne, a publié dans le numéro de l’Art du 14 mai 1882, un article fort intéressant sur la statue antique découverte à Bordeaux, le 21 juillet 1594, et qui représentait l’impératrice Messaline. Par une singulière fatalité, le jour même où paraissait l’article de mon savant ami, je lui adressais divers documents, trouvés à la dernière heure, relatifs au sujet qu’il venait de traiter. Ces renseignements arrivés trop tard, je les utilise ici, et j’y joins quelques notes que j’avais déjà eu le plaisir de communiquer M. Lalanne, mais dont, désireux de marcher vite et droit (car il n’est pas de ceux qui, comme moi, s’attardent dans les sentiers sinueux), il a fait brève mention plutôt que réel usage. Tout cela formera un supplément a la notice de l’excellent critique, et ceux qui voudront connaître l’histoire complète de la Messaline de Bordeaux, devront rapprocher des renseignements condensés dans les pages du splendide recueil parisien, les renseignements qui vont suivre et dont quelques-uns sont entièrement nouveaux.
Claude, nous sont fournies par Gabriel de Lurbe. Voici comment l’auteur de la Chronique Bourdeloise[1] raconte la découverte des antiquités romaines parmi lesquelles brillait la Messaline (f° 37, v°) :
« Le vingt-uniesme Juillet au dit an [159 Les premières indications que nous possédons sur la statue de la femme de 4] furent trouvées dans un champ hors la ville près le prieuré St-Martin, le long de la Divise, trois grandes statues de marbre blanc, avec quelques inscriptions latines, et autres antiquités, comme il appert amplement par le discours sur ce fait, cy-après inséré. Lesquelles statues et inscriptions, les Maire et Jurats en mémoire de l’antiquité, ont fait dresser et eslever en la maison de ville dans des niches richement élabourées, avec les armoiries du Roy et de la dite Ville, estant escrit au dessoub en un marbre, ce que s’ensuit :
M. S.
Statuas Drusi Cœs. Claudi Imp. et Messalinæae Gothorum injuria mulilas, e ruderibus eollis Iudaici, M. Donzeau Supp. Aquitaniæ, prope sacellum D. Martini extra muros, cum superi. inscriptionibus, anno Christi 1594 erutas. Lac. de Matignon Franc. Maresch. Aquitaniæ Prorex, et Major civilitatis, F. de Girard de Haillan scutifer[2], M. Thibaut Advoc. Fouques, P. de Fortage scutifer, I. de Guerin Adv. de Guichener Iurati Burdigalenses, præf. urbis, G. de Lurbe et R. de Pichon
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique
Extrait:
Un de nos meilleurs érudits, M. Ludovic Lalanne, a publié dans le numéro de l’Art du 14 mai 1882, un article fort intéressant sur la statue antique découverte à Bordeaux, le 21 juillet 1594, et qui représentait l’impératrice Messaline. Par une singulière fatalité, le jour même où paraissait l’article de mon savant ami, je lui adressais divers documents, trouvés à la dernière heure, relatifs au sujet qu’il venait de traiter. Ces renseignements arrivés trop tard, je les utilise ici, et j’y joins quelques notes que j’avais déjà eu le plaisir de communiquer M. Lalanne, mais dont, désireux de marcher vite et droit (car il n’est pas de ceux qui, comme moi, s’attardent dans les sentiers sinueux), il a fait brève mention plutôt que réel usage. Tout cela formera un supplément a la notice de l’excellent critique, et ceux qui voudront connaître l’histoire complète de la Messaline de Bordeaux, devront rapprocher des renseignements condensés dans les pages du splendide recueil parisien, les renseignements qui vont suivre et dont quelques-uns sont entièrement nouveaux.
Claude, nous sont fournies par Gabriel de Lurbe. Voici comment l’auteur de la Chronique Bourdeloise[1] raconte la découverte des antiquités romaines parmi lesquelles brillait la Messaline (f° 37, v°) :
« Le vingt-uniesme Juillet au dit an [159 Les premières indications que nous possédons sur la statue de la femme de 4] furent trouvées dans un champ hors la ville près le prieuré St-Martin, le long de la Divise, trois grandes statues de marbre blanc, avec quelques inscriptions latines, et autres antiquités, comme il appert amplement par le discours sur ce fait, cy-après inséré. Lesquelles statues et inscriptions, les Maire et Jurats en mémoire de l’antiquité, ont fait dresser et eslever en la maison de ville dans des niches richement élabourées, avec les armoiries du Roy et de la dite Ville, estant escrit au dessoub en un marbre, ce que s’ensuit :
M. S.
Statuas Drusi Cœs. Claudi Imp. et Messalinæae Gothorum injuria mulilas, e ruderibus eollis Iudaici, M. Donzeau Supp. Aquitaniæ, prope sacellum D. Martini extra muros, cum superi. inscriptionibus, anno Christi 1594 erutas. Lac. de Matignon Franc. Maresch. Aquitaniæ Prorex, et Major civilitatis, F. de Girard de Haillan scutifer[2], M. Thibaut Advoc. Fouques, P. de Fortage scutifer, I. de Guerin Adv. de Guichener Iurati Burdigalenses, præf. urbis, G. de Lurbe et R. de Pichon