La Pentecôte du Malheur

Nonfiction, History, Germany, World History
Cover of the book La Pentecôte du Malheur by Owen Wister, MD
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Author: Owen Wister ISBN: 1230001010602
Publisher: MD Publication: March 28, 2016
Imprint: Language: French
Author: Owen Wister
ISBN: 1230001010602
Publisher: MD
Publication: March 28, 2016
Imprint:
Language: French

Extrait :

Partout, deux et deux font quatre ; et cela est aussi vrai à Berlin qu’à Washington ou dans les îles des Caraïbes. Mais à moins que la race humaine ne devienne la même partout, peut- on traiter de l’art de gouverner comme on traite des mathématiques ? À moins que la race humaine ne devienne la même partout, est-il probable que l’on trouve une forme de gouvernement qui aille à tous comme un gant ? Aussi longtemps que la race humaine sera aussi diverse que le tempérament des individus, il sera plus sage de regarder le gouvernement comme une espèce de régime ou de traitement.

Tel gouvernement convient-il à tel peuple ? Voilà la question que chaque pays doit se poser. Et à quoi reconnaît-on qu’un gouvernement est celui qui convient à un peuple ? Est-il un signe plus certain que l’expression générale, la physionomie typique du peuple lui-même ? C’est autre chose et autrement significatif que les gratte-ciel et les divers signes de progrès matériels. J’avais fui les gratte-ciel et les express limited, les fermiers qui gaspillent les semailles, les maisons incendiées par négligence, les forêts brûlées par imprudence ; les monceaux de fruits pourrissant sur le sol dans un endroit et des centaines d’individus mourant de faim un peu plus loin. J’avais fui la physionomie des villes et des campagnes de l’Amérique ; car ni l’une ni l’autre ne respirait le contentement. Les gens avaient l’air contraint, troublé, mécontent. L’Americain pressé ne s’occupait pas lui-même de son pays et il n’y avait personne pour l’y forcer, tandis qu’il se précipitait à l’assaut — et à l’assaut de quoi ? D’un gratte-ciel encore plus grand. Quelle joie calme on éprouvait à se trouver dans un pays où les esprits sont pondérés, où jamais on n’a dit à un écolier qu’il pouvait devenir président et où chaque écolier sait qu’il ne peut devenir empereur.

 

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Extrait :

Partout, deux et deux font quatre ; et cela est aussi vrai à Berlin qu’à Washington ou dans les îles des Caraïbes. Mais à moins que la race humaine ne devienne la même partout, peut- on traiter de l’art de gouverner comme on traite des mathématiques ? À moins que la race humaine ne devienne la même partout, est-il probable que l’on trouve une forme de gouvernement qui aille à tous comme un gant ? Aussi longtemps que la race humaine sera aussi diverse que le tempérament des individus, il sera plus sage de regarder le gouvernement comme une espèce de régime ou de traitement.

Tel gouvernement convient-il à tel peuple ? Voilà la question que chaque pays doit se poser. Et à quoi reconnaît-on qu’un gouvernement est celui qui convient à un peuple ? Est-il un signe plus certain que l’expression générale, la physionomie typique du peuple lui-même ? C’est autre chose et autrement significatif que les gratte-ciel et les divers signes de progrès matériels. J’avais fui les gratte-ciel et les express limited, les fermiers qui gaspillent les semailles, les maisons incendiées par négligence, les forêts brûlées par imprudence ; les monceaux de fruits pourrissant sur le sol dans un endroit et des centaines d’individus mourant de faim un peu plus loin. J’avais fui la physionomie des villes et des campagnes de l’Amérique ; car ni l’une ni l’autre ne respirait le contentement. Les gens avaient l’air contraint, troublé, mécontent. L’Americain pressé ne s’occupait pas lui-même de son pays et il n’y avait personne pour l’y forcer, tandis qu’il se précipitait à l’assaut — et à l’assaut de quoi ? D’un gratte-ciel encore plus grand. Quelle joie calme on éprouvait à se trouver dans un pays où les esprits sont pondérés, où jamais on n’a dit à un écolier qu’il pouvait devenir président et où chaque écolier sait qu’il ne peut devenir empereur.

 

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