Author: | Gilbert BOURSON | ISBN: | 9782355541759 |
Publisher: | Le chasseur abstrait éditeur | Publication: | July 28, 2013 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gilbert BOURSON |
ISBN: | 9782355541759 |
Publisher: | Le chasseur abstrait éditeur |
Publication: | July 28, 2013 |
Imprint: | |
Language: | French |
La pluie m‘a toujours évoqué l’écriture. Peut-être faut- il y ajouter le É majuscule à cause du déluge qui est la matrice de mon livre. Le premier chapitre est l’embarquement dans l’arche, c’est-à-dire le couloir de l’immeuble qui s’appellera plus tard « la maison de pluie ». Les deux sexes de l’espèce humaine y sont embarqués. La pluie au dehors redouble comme la fiction qui oblige ce couple tout à fait occasionnel à passer d’une rencontre à l’autre, d’une brèche à l’autre, d’un palier à l’autre, construisant eux-mêmes l’Arche de leur rencontre.
Le second chapitre intitulé la pluie, met en cause cette dernière, dans la perte de voix de la chanteuse, cependant la pluie elle-même est chanteuse. Ne chante-t- elle pas sa perte de voix, n’est-elle pas la voix même du silence ?
Le grand chapitre intitulé « Le miroir de Venise » est constitué d’une seule longue phrase (plusieurs pages) sorte de monologue « ensemencé » par la locution « vous ne m’écoutez pas. J’avais lu un article de Benveniste sur Saussure et sur sa découverte des anagrammes dans le texte Latin, sorte de rime généralisée où un mot, voire un syntagme entier se faisait « entendre » dans le corps du texte. Dans ce chapitre, l’homme passe de l’endormissement au réveil en passant par le sommeil profond alors que la femme le secoue en lui répétant, « mais vous ne m’écoutez pas ».
Suit un chapitre « La pluie », qui est celui des allégories, dessinées sur la glace par la patineuse qui est elle-même l’allégorie de l’écriture. Chaque arabesque convoque du savoir : mythologie, philosophie, figures bibliques, cabalistiques, poétiques etc.…ainsi que les figures de rhétoriques, L’ours évoqué un peu plus loin est le livre.
Le dernier chapitre s’intitule « Le congrès » (congresser, signale Borgès, est le terme ancien qui désignait la copulation).
Ce dernier chapitre est une fête où la langue s’en donne à cœur joie.
La pluie m‘a toujours évoqué l’écriture. Peut-être faut- il y ajouter le É majuscule à cause du déluge qui est la matrice de mon livre. Le premier chapitre est l’embarquement dans l’arche, c’est-à-dire le couloir de l’immeuble qui s’appellera plus tard « la maison de pluie ». Les deux sexes de l’espèce humaine y sont embarqués. La pluie au dehors redouble comme la fiction qui oblige ce couple tout à fait occasionnel à passer d’une rencontre à l’autre, d’une brèche à l’autre, d’un palier à l’autre, construisant eux-mêmes l’Arche de leur rencontre.
Le second chapitre intitulé la pluie, met en cause cette dernière, dans la perte de voix de la chanteuse, cependant la pluie elle-même est chanteuse. Ne chante-t- elle pas sa perte de voix, n’est-elle pas la voix même du silence ?
Le grand chapitre intitulé « Le miroir de Venise » est constitué d’une seule longue phrase (plusieurs pages) sorte de monologue « ensemencé » par la locution « vous ne m’écoutez pas. J’avais lu un article de Benveniste sur Saussure et sur sa découverte des anagrammes dans le texte Latin, sorte de rime généralisée où un mot, voire un syntagme entier se faisait « entendre » dans le corps du texte. Dans ce chapitre, l’homme passe de l’endormissement au réveil en passant par le sommeil profond alors que la femme le secoue en lui répétant, « mais vous ne m’écoutez pas ».
Suit un chapitre « La pluie », qui est celui des allégories, dessinées sur la glace par la patineuse qui est elle-même l’allégorie de l’écriture. Chaque arabesque convoque du savoir : mythologie, philosophie, figures bibliques, cabalistiques, poétiques etc.…ainsi que les figures de rhétoriques, L’ours évoqué un peu plus loin est le livre.
Le dernier chapitre s’intitule « Le congrès » (congresser, signale Borgès, est le terme ancien qui désignait la copulation).
Ce dernier chapitre est une fête où la langue s’en donne à cœur joie.