Author: | Joëlle Laurencin | ISBN: | 1230003203361 |
Publisher: | Joëlle Laurencin | Publication: | April 26, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Joëlle Laurencin |
ISBN: | 1230003203361 |
Publisher: | Joëlle Laurencin |
Publication: | April 26, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le soir venu, il règne une ambiance angoissante au Motel Viscères. Des cris se font entendre. Des éclats de voix et d’horribles grincements de scie électrique retentissent.
— Fais-lui fermer sa gueule, à cette truie, avant qu’elle rameute la cavalerie, crie Bart à son frère. Je vais m’occuper du gars et de sa blonde ; quant aux autres, laisse-les pour le moment se vider de leur sang, on gérera ça plus tard, lorsque les patronnes seront de retour !
La porte se referme sur le visage désabusé et horrifié de Clairette qui peine à respirer. Les entailles profondes que vient de lui infliger cet homme aux cheveux dégarnis sont éprouvantes. Le sang coule abondamment sur le tapis verdâtre de la chambre. Elle crie, se débat, mais rien n’y fait : elle est prise au piège. L’homme avance dans la pièce, attrape un tournevis posé sur la table de nuit. Il marche à tâtons dans la direction de la jeune femme, comme pour faire durer le suspense, puis d’un coup sec, plante l’outil dans son estomac. Éventrée, Clairette hurle et se tord de douleur. Le sang gicle sur les murs… L’homme rit et agrippe, à mains nues, les boyaux qui ressortent du ventre. Clairette sait désormais qu’elle n’échappera pas à la mort. Elle s’éteint dans d’horribles souffrances.
— Au suivant !
Le soir venu, il règne une ambiance angoissante au Motel Viscères. Des cris se font entendre. Des éclats de voix et d’horribles grincements de scie électrique retentissent.
— Fais-lui fermer sa gueule, à cette truie, avant qu’elle rameute la cavalerie, crie Bart à son frère. Je vais m’occuper du gars et de sa blonde ; quant aux autres, laisse-les pour le moment se vider de leur sang, on gérera ça plus tard, lorsque les patronnes seront de retour !
La porte se referme sur le visage désabusé et horrifié de Clairette qui peine à respirer. Les entailles profondes que vient de lui infliger cet homme aux cheveux dégarnis sont éprouvantes. Le sang coule abondamment sur le tapis verdâtre de la chambre. Elle crie, se débat, mais rien n’y fait : elle est prise au piège. L’homme avance dans la pièce, attrape un tournevis posé sur la table de nuit. Il marche à tâtons dans la direction de la jeune femme, comme pour faire durer le suspense, puis d’un coup sec, plante l’outil dans son estomac. Éventrée, Clairette hurle et se tord de douleur. Le sang gicle sur les murs… L’homme rit et agrippe, à mains nues, les boyaux qui ressortent du ventre. Clairette sait désormais qu’elle n’échappera pas à la mort. Elle s’éteint dans d’horribles souffrances.
— Au suivant !