La Sensibilité et l’Imagination chez George Sand

Biography & Memoir, Nonfiction, History
Cover of the book La Sensibilité et l’Imagination chez George Sand by Léon Marillier, soussoune
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Author: Léon Marillier ISBN: 1230000478342
Publisher: soussoune Publication: June 10, 2015
Imprint: Language: French
Author: Léon Marillier
ISBN: 1230000478342
Publisher: soussoune
Publication: June 10, 2015
Imprint:
Language: French

Extrait:
La tendresse, c’était là tout ce qu’elle pouvait donner, et c’était là aussi tout ce qu’elle demandait des autres. Les grandes douleurs qui à certaines heures sont venues la frapper, les déchirements où s’abîmait son cœur n’ont eu souvent d’autre cause que la méprise de ceux qui lui ont cru des passions qu’elle n’avait pas et qui parfois ont réussi à la convaincre qu’elle était « dévorée » d’ardeurs qu’elle n’avait point senties. Rien n’est pire que les passions artificielles ; elles font aussi cruellement souffrir que celles qui habitent au plus intime de nous-mêmes, et elles n’apportent avec elles que des joies fugitives et légères, qu’on goûte à peine et qu’on oublie sitôt enfuies.


Extrait2:
Dès qu’on eut commencé à lui enseigner l’histoire, elle s’y intéressa de passion. C’était pour elle un roman merveilleux, qu’elle rendait plus merveilleux encore par les fictions qu’elle prenait plaisir à y mêler. À onze ans, elle lisait l’Iliade et la Jérusalem délivrée, et cette histoire légendaire des hauts faits des héros lui apparaissait plus belle, plus brillante encore que l’histoire véritable, et par là-même plus vraie.

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Extrait:
La tendresse, c’était là tout ce qu’elle pouvait donner, et c’était là aussi tout ce qu’elle demandait des autres. Les grandes douleurs qui à certaines heures sont venues la frapper, les déchirements où s’abîmait son cœur n’ont eu souvent d’autre cause que la méprise de ceux qui lui ont cru des passions qu’elle n’avait pas et qui parfois ont réussi à la convaincre qu’elle était « dévorée » d’ardeurs qu’elle n’avait point senties. Rien n’est pire que les passions artificielles ; elles font aussi cruellement souffrir que celles qui habitent au plus intime de nous-mêmes, et elles n’apportent avec elles que des joies fugitives et légères, qu’on goûte à peine et qu’on oublie sitôt enfuies.


Extrait2:
Dès qu’on eut commencé à lui enseigner l’histoire, elle s’y intéressa de passion. C’était pour elle un roman merveilleux, qu’elle rendait plus merveilleux encore par les fictions qu’elle prenait plaisir à y mêler. À onze ans, elle lisait l’Iliade et la Jérusalem délivrée, et cette histoire légendaire des hauts faits des héros lui apparaissait plus belle, plus brillante encore que l’histoire véritable, et par là-même plus vraie.

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