Author: | Pascal Bruckner | ISBN: | 9782246493693 |
Publisher: | Grasset | Publication: | April 1, 2014 |
Imprint: | Grasset | Language: | French |
Author: | Pascal Bruckner |
ISBN: | 9782246493693 |
Publisher: | Grasset |
Publication: | April 1, 2014 |
Imprint: | Grasset |
Language: | French |
Que voudrait-il, le citoyen d'aujourd'hui ? La liberté, mais sans le fardeau de la responsabilité. En s'attaquant à cette maladie de l'individualisme qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, Pascal Bruckner peint en premier lieu l'homme sous les traits du citoyen-nourrisson ; avec les gaietés factices de la logique du divertissement, il retombe en enfance. Dur d'être un adulte ! Une autre stratégie de l'irresponsabilité consiste à se lamenter sur son sort. Voici, au choix, les rapports des hommes et des femmes sur le modèle de la guerre des minorités, le juridisme qui découvre l'opprimé sous le plaignant, la propagande serbe qui érige le bourreau en martyr, le culte du maudit dans le confort. Et l'idéologie caritative, présente partout, n'est-elle pas le dernier secours, le baiser de la mort, qu'on apporte à la chère victime ? Serait-ce le supermarché des larmes ? Et serions-nous des imposteurs, à geindre en permanence quand d'autres souffrent ?
Que voudrait-il, le citoyen d'aujourd'hui ? La liberté, mais sans le fardeau de la responsabilité. En s'attaquant à cette maladie de l'individualisme qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, Pascal Bruckner peint en premier lieu l'homme sous les traits du citoyen-nourrisson ; avec les gaietés factices de la logique du divertissement, il retombe en enfance. Dur d'être un adulte ! Une autre stratégie de l'irresponsabilité consiste à se lamenter sur son sort. Voici, au choix, les rapports des hommes et des femmes sur le modèle de la guerre des minorités, le juridisme qui découvre l'opprimé sous le plaignant, la propagande serbe qui érige le bourreau en martyr, le culte du maudit dans le confort. Et l'idéologie caritative, présente partout, n'est-elle pas le dernier secours, le baiser de la mort, qu'on apporte à la chère victime ? Serait-ce le supermarché des larmes ? Et serions-nous des imposteurs, à geindre en permanence quand d'autres souffrent ?