Author: | Jacques Neefs, Christine Montalbetti | ISBN: | 9782130790815 |
Publisher: | Presses Universitaires de France | Publication: | April 11, 2016 |
Imprint: | Presses Universitaires de France | Language: | French |
Author: | Jacques Neefs, Christine Montalbetti |
ISBN: | 9782130790815 |
Publisher: | Presses Universitaires de France |
Publication: | April 11, 2016 |
Imprint: | Presses Universitaires de France |
Language: | French |
L’œuvre critique de Béatrice Didier se signale par l’ampleur des territoires qu’elle découvre et commente. Les participants à cet hommage suivent ses traces, et les rencontres sont nombreuses sur différentes époques, reprenant les intitulés de certains livres de Béatrice Didier à travers des textes où s’exprime et se transmet le « bonheur de la littérature ».
*
Ces « Variations critiques » réunies sous la direction de Christine Montalbetti et de Jacques Neefs regroupent de nombreux articles qui suivent les traces de l’œuvre critique de Béatrice Didier. Il s’agit notamment de l’écriture des Lumières, des romantismes, de l’écriture de soi et de l’écriture féminine. C’est par un article de Michel Butor, sous le signe d’Hermès, que débute l’ouvrage, qui se poursuit par l’étude de l’écriture des Lumières avec par exemple Pierre Bayard (« Comment ennuyer le lecteur ? ») et Jean-Michel Rey (sur la banqueroute du sens). Il sera aussi question d’éloquence, de rhétorique, de pathétique, de pédagogie, de libertinage, de la Chine et de l’Europe. Le cheminement critique suit son cours et se penche sur les romantismes, entre Victor Hugo, Berlioz, La Motte-Fouqué, Lermontov, Stendhal et Nerval, pour explorer les champs historiques, philosophiques, théoriques et philologiques, avec notamment Philippe Mitterand, Pierre Brunel et Françoise Asso. Le thème de l’écriture de soi donne lieu à des analyses sur l’autobiographie, le sujet, la mémoire, et à un article passionnant de Philippe Lejeune sur les journaux du 14 juillet 1789. Le chapitre intitulé « Ecriture-femme », dans la veine des gender studies, explore l’autobiograpie, la biographie, le roman, les Mémoires, mais aussi les figures féminines que sont Mme de Staël, Mme Vigée-Lebrun et George Sand. Cet ouvrage magistral s’achève sur une réflexion sur la lecture et l’écriture où il est question de Buffon, de Du Bos et de Michaux, et comporte notamment un article éclairant de Jean-Pierre Richard sur ce dernier auteur.
(C. Zoulim)
L’œuvre critique de Béatrice Didier se signale par l’ampleur des territoires qu’elle découvre et commente. Les participants à cet hommage suivent ses traces, et les rencontres sont nombreuses sur différentes époques, reprenant les intitulés de certains livres de Béatrice Didier à travers des textes où s’exprime et se transmet le « bonheur de la littérature ».
*
Ces « Variations critiques » réunies sous la direction de Christine Montalbetti et de Jacques Neefs regroupent de nombreux articles qui suivent les traces de l’œuvre critique de Béatrice Didier. Il s’agit notamment de l’écriture des Lumières, des romantismes, de l’écriture de soi et de l’écriture féminine. C’est par un article de Michel Butor, sous le signe d’Hermès, que débute l’ouvrage, qui se poursuit par l’étude de l’écriture des Lumières avec par exemple Pierre Bayard (« Comment ennuyer le lecteur ? ») et Jean-Michel Rey (sur la banqueroute du sens). Il sera aussi question d’éloquence, de rhétorique, de pathétique, de pédagogie, de libertinage, de la Chine et de l’Europe. Le cheminement critique suit son cours et se penche sur les romantismes, entre Victor Hugo, Berlioz, La Motte-Fouqué, Lermontov, Stendhal et Nerval, pour explorer les champs historiques, philosophiques, théoriques et philologiques, avec notamment Philippe Mitterand, Pierre Brunel et Françoise Asso. Le thème de l’écriture de soi donne lieu à des analyses sur l’autobiographie, le sujet, la mémoire, et à un article passionnant de Philippe Lejeune sur les journaux du 14 juillet 1789. Le chapitre intitulé « Ecriture-femme », dans la veine des gender studies, explore l’autobiograpie, la biographie, le roman, les Mémoires, mais aussi les figures féminines que sont Mme de Staël, Mme Vigée-Lebrun et George Sand. Cet ouvrage magistral s’achève sur une réflexion sur la lecture et l’écriture où il est question de Buffon, de Du Bos et de Michaux, et comporte notamment un article éclairant de Jean-Pierre Richard sur ce dernier auteur.
(C. Zoulim)