Author: | Albert Memmi | ISBN: | 9782402153669 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Arléa) | Language: | French |
Author: | Albert Memmi |
ISBN: | 9782402153669 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Arléa) |
Language: | French |
« La dépendance est une relation contraignante, plus ou moins acceptée, avec un être, un objet, un groupe ou une institution réels ou idéels, et qui relève de la satisfaction d’un besoin ou d’un désir. » C’est ainsi qu’Albert Memmi définit la dépendance, qui, contrairement à la sujétion – avec laquelle on la confond parfois —, est plus ou moins acceptée, parce qu’elle est attente ou recherche d’un objet de pourvoyance auprès d’un pourvoyeur. À l’aide d’exemples concrets, et notamment grâce à l’analyse détaillée de films célèbres – Portier de nuit, Scènes de la vie conjugale, L’Empire des sens –, Albert Memmi montre comment des réseaux de dépendances-pourvoyances se tissent pour former la trame de toute existence – par exemple entre le malade et son médecin, l’homme et l’animal, l’alcoolique et l’alcool, etc. « La dépendance, poursuit Albert Memmi, n’est ni une faute, ni une maladie. À la base de nombreuses valeurs et institutions, elle affirme un trait constant de la condition humaine : l’homme aura toujours besoin d’aide. »
« La dépendance est une relation contraignante, plus ou moins acceptée, avec un être, un objet, un groupe ou une institution réels ou idéels, et qui relève de la satisfaction d’un besoin ou d’un désir. » C’est ainsi qu’Albert Memmi définit la dépendance, qui, contrairement à la sujétion – avec laquelle on la confond parfois —, est plus ou moins acceptée, parce qu’elle est attente ou recherche d’un objet de pourvoyance auprès d’un pourvoyeur. À l’aide d’exemples concrets, et notamment grâce à l’analyse détaillée de films célèbres – Portier de nuit, Scènes de la vie conjugale, L’Empire des sens –, Albert Memmi montre comment des réseaux de dépendances-pourvoyances se tissent pour former la trame de toute existence – par exemple entre le malade et son médecin, l’homme et l’animal, l’alcoolique et l’alcool, etc. « La dépendance, poursuit Albert Memmi, n’est ni une faute, ni une maladie. À la base de nombreuses valeurs et institutions, elle affirme un trait constant de la condition humaine : l’homme aura toujours besoin d’aide. »