Author: | Jack London | ISBN: | 1230001590029 |
Publisher: | JBR | Publication: | March 12, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jack London |
ISBN: | 1230001590029 |
Publisher: | JBR |
Publication: | March 12, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Cabaret de la dernière chance (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jack London
Descriptif : L'ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l'autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l'univers entier il n'existe pour lui qu'une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort. " C'est son portrait, son destin que Jack London trace ainsi dans les confessions alcooliques sous un titre mac-orlanien : Le cabaret de la dernière chance. Ce récit des étapes d'une déchéance qui conduisit l'auteur au suicide a largement contribué à l'introduction de la prohibition aux Etats-Unis en 1919.
Extrait : Dehors, nous brisions les goulots contre la bordure des trottoirs, et nous buvions. Or, Joe l’Oie et Nelson avaient appris à se montrer prudents quand il s’agit de ne boire que du whisky pur, et en abondance. Moi pas. Je restais toujours sous la fausse impression qu’on devait boire le plus possible – surtout quand cela ne coûtait rien.
Nous partagions nos bouteilles avec les autres, nous en buvions une bonne partie nous-mêmes, et c’est moi qui en absorbais le plus. Je n’en aimais pas mieux la drogue. Je la buvais comme j’avais bu de la bière à cinq ans, et du vin à sept. Je refoulais mes nausées et j’engloutissais tout cela comme des médicaments. Quand nous désirions de nouvelles bouteilles, nous entrions dans d’autres bars, où l’alcool gratuit coulait à flots, et nous nous servions.
Je n’ai pas la moindre idée de la quantité d’alcool que j’ingurgitai – j’ignore si ce fut deux ou cinq litres. Mais ce que je sais, c’est qu’au commencement de cette orgie je pris des verres d’une demi-pinte, sans une goutte d’eau pour chasser le goût ou diluer le whisky.
Le Cabaret de la dernière chance (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jack London
Descriptif : L'ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l'autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l'univers entier il n'existe pour lui qu'une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort. " C'est son portrait, son destin que Jack London trace ainsi dans les confessions alcooliques sous un titre mac-orlanien : Le cabaret de la dernière chance. Ce récit des étapes d'une déchéance qui conduisit l'auteur au suicide a largement contribué à l'introduction de la prohibition aux Etats-Unis en 1919.
Extrait : Dehors, nous brisions les goulots contre la bordure des trottoirs, et nous buvions. Or, Joe l’Oie et Nelson avaient appris à se montrer prudents quand il s’agit de ne boire que du whisky pur, et en abondance. Moi pas. Je restais toujours sous la fausse impression qu’on devait boire le plus possible – surtout quand cela ne coûtait rien.
Nous partagions nos bouteilles avec les autres, nous en buvions une bonne partie nous-mêmes, et c’est moi qui en absorbais le plus. Je n’en aimais pas mieux la drogue. Je la buvais comme j’avais bu de la bière à cinq ans, et du vin à sept. Je refoulais mes nausées et j’engloutissais tout cela comme des médicaments. Quand nous désirions de nouvelles bouteilles, nous entrions dans d’autres bars, où l’alcool gratuit coulait à flots, et nous nous servions.
Je n’ai pas la moindre idée de la quantité d’alcool que j’ingurgitai – j’ignore si ce fut deux ou cinq litres. Mais ce que je sais, c’est qu’au commencement de cette orgie je pris des verres d’une demi-pinte, sans une goutte d’eau pour chasser le goût ou diluer le whisky.