Author: | Martin Daneš | ISBN: | 9782364130951 |
Publisher: | Vents d'ailleurs | Publication: | January 1, 2014 |
Imprint: | Vents d'ailleurs | Language: | French |
Author: | Martin Daneš |
ISBN: | 9782364130951 |
Publisher: | Vents d'ailleurs |
Publication: | January 1, 2014 |
Imprint: | Vents d'ailleurs |
Language: | French |
Nous sommes à Budweis, en Tchécoslovaquie à l’époque du Printemps de Prague à la fin des années 1960. Moscou pèse sur les décisions du Parti et du pays, chacun gère sa vie comme il peut. La vie quotidienne se déroule avec petits compromis et petites lâchetés ou grand héroïsme, parfois involontaire.
Zdenek Drahos aime le trolley, il aime son trolley et rien que son trolley au grand désespoir de sa femme qui prend un chien pour se consoler. Quand les lignes de trolley sont supprimées au profit des lignes de bus, et quand un collègue-camarade après l’autre change de travail, Zdenek résiste.
« Vous voyez cette différence élémentaire entre les deux moyens de transport ? Je pense qu’il ressort clairement de ce que je viens de dire que l’autobus, c’est la liber... non, qu’est-ce que je dis : l’autobus, c’est l’imprévisible, c’est le désordre ou même l’anarchie ! Vous comprenez ? J’estime qu’un trolleybus représente le meilleur modèle de conduite pour un citoyen socialiste. »
Le narrateur, pris d’affection pour ce conducteur de trolley pas comme les autres, brosse un tableau à l’humour grinçant et sans complaisance de cette époque trouble.
Nous sommes à Budweis, en Tchécoslovaquie à l’époque du Printemps de Prague à la fin des années 1960. Moscou pèse sur les décisions du Parti et du pays, chacun gère sa vie comme il peut. La vie quotidienne se déroule avec petits compromis et petites lâchetés ou grand héroïsme, parfois involontaire.
Zdenek Drahos aime le trolley, il aime son trolley et rien que son trolley au grand désespoir de sa femme qui prend un chien pour se consoler. Quand les lignes de trolley sont supprimées au profit des lignes de bus, et quand un collègue-camarade après l’autre change de travail, Zdenek résiste.
« Vous voyez cette différence élémentaire entre les deux moyens de transport ? Je pense qu’il ressort clairement de ce que je viens de dire que l’autobus, c’est la liber... non, qu’est-ce que je dis : l’autobus, c’est l’imprévisible, c’est le désordre ou même l’anarchie ! Vous comprenez ? J’estime qu’un trolleybus représente le meilleur modèle de conduite pour un citoyen socialiste. »
Le narrateur, pris d’affection pour ce conducteur de trolley pas comme les autres, brosse un tableau à l’humour grinçant et sans complaisance de cette époque trouble.